Le ministre ivoirien de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, (ici avec le président Ouattara à droite) avait donné son accord pour la tenue du meeting du FPI, AFP PHOTO/ SIA KAMBOU
Si le rassemblement du FPI à Yopougon a bien eu lieu, la fête annoncée n'a même pas pu commencer. Très rapidement, alors que les militants se rassemblaient face à la tribune pour acclamer les cadres du Front populaire ivoirien, des jets de pierres mêlés à des gaz lacrymogènes sont venus perturber le meeting. De gros cailloux qui venaient des ruelles derrière la place Ficgayo où se tenait le rassemblement.
Les participants assurent qu'il s'agit de jeunes membres du RDR, le parti du président ivoirien Alassane Ouattara, venus intimider ceux qui soutiennent Laurent Gbagbo. Impossible de vérifier l'identité des agresseurs, mais ceux-ci sont parvenus à faire fuir la foule, affolée par ces pierres qui s'écrasaient jusque sur le podium.
Face à ces échauffourées de plus en plus violentes, les cadres du FPI ont alors dû se replier sans avoir prononcé aucun discours. Quelques secondes après leur départ, des centaines de pillards ont envahi la place. Chaises brisées, banderoles à l'effigie de Laurent Gbabgo déchirées, matériel hifi mis en pièces : la place Ficgayo avait des airs de champ de bataille après leur passage.
Cela faisait plusieurs semaines que les cadres du Front populaire ivoirien souhaitaient organiser un grand rassemblement. Ils ont attendu la fin des élections législatives – auxquelles le FPI n'a pas participé – pour réunir leurs militants. Les policiers, présents sur les lieux, ne sont pas intervenus.
Source: RFI
Les participants assurent qu'il s'agit de jeunes membres du RDR, le parti du président ivoirien Alassane Ouattara, venus intimider ceux qui soutiennent Laurent Gbagbo. Impossible de vérifier l'identité des agresseurs, mais ceux-ci sont parvenus à faire fuir la foule, affolée par ces pierres qui s'écrasaient jusque sur le podium.
Face à ces échauffourées de plus en plus violentes, les cadres du FPI ont alors dû se replier sans avoir prononcé aucun discours. Quelques secondes après leur départ, des centaines de pillards ont envahi la place. Chaises brisées, banderoles à l'effigie de Laurent Gbabgo déchirées, matériel hifi mis en pièces : la place Ficgayo avait des airs de champ de bataille après leur passage.
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