Dans le communiqué publié ce 12 septembre au Niger, le CDN, le Cadre de lutte contre les dérives du Niger, demande l'organisation d'élections libres et transparentes, la réhabilitation des partis politiques et des syndicats du secteur de la justice dissous ou encore la libération du président Mohamed Bazoum et celle de tous les prisonniers d'opinion.
Ce 11 septembre, 27 militaires nigériens ont été tués dans la région de Tillabéri, lors de deux attaques du groupe État islamique. Alors que le coup d'État de juillet 2023 avait été justifié par l'impératif sécuritaire, ce porte-parole du CDN déplore auprès de David Baché, une nouvelle « tragédie » qui illustre, selon lui, l'échec du régime en place. Par mesure de sécurité, RFI préserve son anonymat.
« Ces attaques ont été menées au moment même où le chef d'état-major de l'armée de terre se trouvait dans la région, tout un symbole. Cela montre qu'aujourd'hui, il y a une désorganisation totale de notre armée, qui n'a plus les moyens de combattre. C'est une armée qui est aujourd'hui privée de ses meilleurs éléments, qui ont déserté le terrain de la lutte contre le terrorisme pour se bunkeriser à Niamey. Donc les populations sont livrées à elles-mêmes ».
« La situation aujourd'hui est très critique. Le Niger avait une situation relativement stable avant le Coup d'État du 26 juillet 2023, une stratégie sécuritaire qui avait posé des digues. Il n'y avait pas de foyer terroriste sur le territoire nigérien, les attaques que nous avons vécues avant le coup d'État étaient des attaques qui étaient le fait de terroristes qui venaient de pays voisins et qui se repliaient tout de suite. Depuis le coup d'État, on voit que ces digues ont cédé, et aujourd'hui la situation sécuritaire est totalement catastrophique. Pas une journée sans qu'il y ait des attaques : à l'est, à l'ouest, partout au Niger. Donc il est urgent qu'il y ait une véritable stratégie de lutte contre le terrorisme, puisque aujourd'hui, il n'y en a pas ».
Ce 11 septembre, 27 militaires nigériens ont été tués dans la région de Tillabéri, lors de deux attaques du groupe État islamique. Alors que le coup d'État de juillet 2023 avait été justifié par l'impératif sécuritaire, ce porte-parole du CDN déplore auprès de David Baché, une nouvelle « tragédie » qui illustre, selon lui, l'échec du régime en place. Par mesure de sécurité, RFI préserve son anonymat.
« Ces attaques ont été menées au moment même où le chef d'état-major de l'armée de terre se trouvait dans la région, tout un symbole. Cela montre qu'aujourd'hui, il y a une désorganisation totale de notre armée, qui n'a plus les moyens de combattre. C'est une armée qui est aujourd'hui privée de ses meilleurs éléments, qui ont déserté le terrain de la lutte contre le terrorisme pour se bunkeriser à Niamey. Donc les populations sont livrées à elles-mêmes ».
« La situation aujourd'hui est très critique. Le Niger avait une situation relativement stable avant le Coup d'État du 26 juillet 2023, une stratégie sécuritaire qui avait posé des digues. Il n'y avait pas de foyer terroriste sur le territoire nigérien, les attaques que nous avons vécues avant le coup d'État étaient des attaques qui étaient le fait de terroristes qui venaient de pays voisins et qui se repliaient tout de suite. Depuis le coup d'État, on voit que ces digues ont cédé, et aujourd'hui la situation sécuritaire est totalement catastrophique. Pas une journée sans qu'il y ait des attaques : à l'est, à l'ouest, partout au Niger. Donc il est urgent qu'il y ait une véritable stratégie de lutte contre le terrorisme, puisque aujourd'hui, il n'y en a pas ».
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