La présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf prête serment pour un second mandat, lundi 16 janvier 2012 à Monrovia. Reuters / Larry Downing
Les casques bleus et les forces de sécurité libériennes s'étaient déployés en nombre ce lundi 16 janvier 2012 à Monrovia mais finalement ils n'ont eu à gérer aucune manifestation hostile. Il faut dire que l'horizon politique d'Ellen Johnson Sirleaf s'est considérablement dégagé depuis hier.
Après avoir boycotté le second tour de l'élection présidentielle en novembre dernier, Winston Tubman et son parti ont contre toute attente accepté dimanche de participer à un gouvernement d'union nationale. Pour celle que ses concitoyens ont surnommé la « Dame de fer », ce ralliement et la reconnaissance de sa légitimité à la tête de l'Etat par son principal adversaire, est certainement la meilleure nouvelle de ce début d'année.
Son aura sur la scène internationale n'est plus à faire, son prix Nobel de la paix obtenu juste avant l'élection et son amitié avec Hillary Clinton présente ce lundi à Monrovia sont là pour en témoigner.
En revanche, au niveau local son image est beaucoup plus floue. Une bonne partie de la population l'assimile toujours à l'élite américano-libérienne dont la gestion du pays a été caractérisée pendant des décennies par une corruption généralisée.
Tout en reconnaissant les progrès accomplis depuis la fin de la guerre civile, Hillary Clinton n'a d'ailleurs pas manqué de rappeler que la corruption était l'un des obstacles à une plus grande prospérité du Liberia. Ellen Johson Sirleaf le sait. La reconstruction du pays, la création d'emplois et la poursuite du travail de réconciliation sont les autres défis qui l'attendent pour les six prochaines années.
Source: RFI
Après avoir boycotté le second tour de l'élection présidentielle en novembre dernier, Winston Tubman et son parti ont contre toute attente accepté dimanche de participer à un gouvernement d'union nationale. Pour celle que ses concitoyens ont surnommé la « Dame de fer », ce ralliement et la reconnaissance de sa légitimité à la tête de l'Etat par son principal adversaire, est certainement la meilleure nouvelle de ce début d'année.
Son aura sur la scène internationale n'est plus à faire, son prix Nobel de la paix obtenu juste avant l'élection et son amitié avec Hillary Clinton présente ce lundi à Monrovia sont là pour en témoigner.
En revanche, au niveau local son image est beaucoup plus floue. Une bonne partie de la population l'assimile toujours à l'élite américano-libérienne dont la gestion du pays a été caractérisée pendant des décennies par une corruption généralisée.
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Source: RFI
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