Quentin Muller et Thérèse Di Campo étaient à Casablanca depuis une dizaine de jours, quand une dizaine de policiers en civil sont venus les chercher à 3 heures du matin dans leur chambre d'hôtel. Selon leur récit, ils ont été immédiatement accompagnés de force à l'aéroport, où ils sont repartis le jour même vers Paris.
Si le porte-parole du gouvernement marocain a justifié la mesure par l'absence d'autorisation de travailler dans le royaume, les deux journalistes expliquent de leur côté que ces autorisations ne sont que très rarement délivrées. Ce qui n'a pas empêché de nombreux journalistes étrangers de venir couvrir le séisme d'Al Haouz le 9 septembre.
Toujours selon Quentin Muller et Thérèse Di Campo, c'est plutôt le sujet de leur travail qui aurait motivé leur expulsion : une enquête sur les violences économiques, sociales, et le système sécuritaire au Maroc. Par ailleurs, plusieurs journaux français sont dans le viseur des médias marocains, il leur est reproché leur couverture du séisme d'Al Haouz, qui aurait propagé une vision misérabiliste du royaume, incapable de venir en aide aux sinistrés.
Aujourd'hui, de nombreuse voix s'élèvent sur les réseaux sociaux pour réclamer l'expulsion de tous les journalistes français du territoire marocain.
Si le porte-parole du gouvernement marocain a justifié la mesure par l'absence d'autorisation de travailler dans le royaume, les deux journalistes expliquent de leur côté que ces autorisations ne sont que très rarement délivrées. Ce qui n'a pas empêché de nombreux journalistes étrangers de venir couvrir le séisme d'Al Haouz le 9 septembre.
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