Selon une source politique marocaine, les victimes ont été tuées, soit dans une bousculade, soit en tombant du haut mur d'enceinte qu'elles essayaient d'escalader. Cette tentative d'entrée massive dans l'une des deux enclaves espagnoles est la première depuis la normalisation mi-mars des relations entre Madrid et Rabat, après une brouille diplomatique de près d'un an.
En règle générale, ceux qui tentent de rejoindre l’Espagne, donc l’Europe, via l’enclave espagnole de Melilla, frontalière du Maroc, le font en tentant d’escalader le grillage. Un grillage haut de 6 mètres, très large et très hérissé de barbelés partout. Ce qui rend la tentative très difficile et dangereuse.
Collaboration entre le Maroc et l'Espagne
Cette fois-ci, cas sans précédent, les migrants ont surpris les forces de l’ordre en cisaillant une des portes grillagées qui mène à Melilla avant de rejoindre le centre de détention. Les gardes civils ont assuré que cette tentative a été menée de façon très réfléchie, déterminée et violente, et ce, malgré l’usage d’hélicoptères.
De source espagnole, les migrants auraient pu être bien plus nombreux à passer si la coordination et la collaboration avec les forces marocaines n’avaient été excellentes, les gendarmes marocains ayant en effet pu stopper l’essentiel des candidats au passage en force. Le motif ? Les excellentes relations entre Madrid et Rabat qui s’expliquent par le fait que le président Pedro Sanchez appuie le roi Mohamed VI quant à son projet d’autonomie contrôlée du Sahara occidental.
La principale organisation marocaine de défense des droits humains a réclamé une enquête samedi. « Nous appelons à l'ouverture d'une enquête rapide et transparente », a déclaré à l'AFP Mohamed Amine Abidar, le président de la section de l'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH) à Nador, dans le nord du Maroc.
Côté espagnol, Eduardo de Castro, le président de l'enclave de Melilla, la plus haute autorité politique de cette ville autonome, a dénoncé une « réponse disproportionnée » du Maroc à la tentative de passage en force des clandestins.
Pedro Sanchez accuse « les mafias »
Le calme est revenu samedi à Nador, cité limitrophe de l'enclave espagnole, ainsi qu'aux alentours de la haute clôture de fer qui sépare le territoire marocain de Melilla, selon des journalistes de l'AFP. Il n'y a aucune trace de migrants en ville. Selon M. Abidar, « ils se seraient éloignés de peur d'être déplacés par les autorités marocaines », généralement vers le sud du pays. Un témoin a vu plusieurs bus transportant des migrants hors de Nador.
De son côté, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a accusé samedi « les mafias qui se livrent au trafic d'êtres humains » d'être responsables du « violent assaut » à la frontière avec le Maroc à Melilla, lors d'une conférence de presse à Madrid. La situation était aussi calme du côté espagnol de la clôture de Melilla. Des images de la chaîne publique espagnole, TVE, montraient des ouvriers en train de réparer les dégâts de la barrière.
En règle générale, ceux qui tentent de rejoindre l’Espagne, donc l’Europe, via l’enclave espagnole de Melilla, frontalière du Maroc, le font en tentant d’escalader le grillage. Un grillage haut de 6 mètres, très large et très hérissé de barbelés partout. Ce qui rend la tentative très difficile et dangereuse.
Collaboration entre le Maroc et l'Espagne
Cette fois-ci, cas sans précédent, les migrants ont surpris les forces de l’ordre en cisaillant une des portes grillagées qui mène à Melilla avant de rejoindre le centre de détention. Les gardes civils ont assuré que cette tentative a été menée de façon très réfléchie, déterminée et violente, et ce, malgré l’usage d’hélicoptères.
De source espagnole, les migrants auraient pu être bien plus nombreux à passer si la coordination et la collaboration avec les forces marocaines n’avaient été excellentes, les gendarmes marocains ayant en effet pu stopper l’essentiel des candidats au passage en force. Le motif ? Les excellentes relations entre Madrid et Rabat qui s’expliquent par le fait que le président Pedro Sanchez appuie le roi Mohamed VI quant à son projet d’autonomie contrôlée du Sahara occidental.
La principale organisation marocaine de défense des droits humains a réclamé une enquête samedi. « Nous appelons à l'ouverture d'une enquête rapide et transparente », a déclaré à l'AFP Mohamed Amine Abidar, le président de la section de l'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH) à Nador, dans le nord du Maroc.
Côté espagnol, Eduardo de Castro, le président de l'enclave de Melilla, la plus haute autorité politique de cette ville autonome, a dénoncé une « réponse disproportionnée » du Maroc à la tentative de passage en force des clandestins.
Pedro Sanchez accuse « les mafias »
Le calme est revenu samedi à Nador, cité limitrophe de l'enclave espagnole, ainsi qu'aux alentours de la haute clôture de fer qui sépare le territoire marocain de Melilla, selon des journalistes de l'AFP. Il n'y a aucune trace de migrants en ville. Selon M. Abidar, « ils se seraient éloignés de peur d'être déplacés par les autorités marocaines », généralement vers le sud du pays. Un témoin a vu plusieurs bus transportant des migrants hors de Nador.
De son côté, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a accusé samedi « les mafias qui se livrent au trafic d'êtres humains » d'être responsables du « violent assaut » à la frontière avec le Maroc à Melilla, lors d'une conférence de presse à Madrid. La situation était aussi calme du côté espagnol de la clôture de Melilla. Des images de la chaîne publique espagnole, TVE, montraient des ouvriers en train de réparer les dégâts de la barrière.
Autres articles
-
Découverte macabre au large du Brésil : Neuf cadavres identifiés comme des migrants en provenance de Mauritanie et du Mali
-
Au moins cinq migrants décédés lors d'une tentative de traversée de la Manche
-
États-Unis: Donald Trump est arrivé au tribunal pour l'ouverture des débats à son procès pénal
-
Le chef du renseignement militaire israélien démissionne suite à l'attaque du Hamas le 7 octobre
-
Israël: démission du chef du renseignement militaire pour sa «responsabilité» dans les attaques du 7 octobre