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Benoit Ganzmann sur la dette économique : « Sénégal a toutes les armes pour pouvoir s'en sortir »



Dans un contexte économique mondial marqué par les incertitudes et des conditions de financement ardues, l'excellence financière devient, pour les entreprises, une condition de survie. C'est le message fort qu'a voulu faire passer la Coface en organisant la première édition de son Quality Leaders Summit, ce mercredi à Dakar.
 
​L'événement, pensé comme un forum stratégique, a réuni décideurs économiques, institutionnels et financiers autour des enjeux cruciaux de gouvernance, de réputation et de solidité financière. Il a été l'occasion pour Benoit Ganzmann, Directeur général de Coface Maghreb, Afrique Centrale et de l’Ouest, de partager un optimisme mesuré quant à l'avenir économique du pays, malgré le poids de la dette.
 
​Face à un environnement « très incertain, très volatile », M. Ganzmann a souligné que l'excellence financière n'est plus un « avantage compétitif » mais « vraiment une nécessité » pour les entreprises sénégalaises.

​« L'objectif visé, il est assez clair, il est de créer une plateforme en présentiel et d'inviter tous les acteurs de l'économie sénégalaise [...] pour pouvoir parler d'un sujet qui est extrêmement important, c'est l'excellence financière. Il est important de rappeler régulièrement les bonnes pratiques du secteur et de nos économies pour pouvoir évoluer, et aider les entreprises sénégalaises à évoluer de façon saine ».

La dette, un frein à la croissance
​Abordant directement la question de la dette économique, le Directeur général de Coface a reconnu son impact sur la progression du Sénégal, un pays par ailleurs perçu comme ayant « beaucoup d'opportunités », notamment dans les secteurs des infrastructures et de l'énergie.

​Malgré cette problématique, Benoit Ganzmann a affiché sa confiance : « On reste convaincu que le Sénégal a toutes les armes pour pouvoir s'en sortir ». ​Selon lui, la solution repose sur deux principaux leviers : ​« Je pense régler encore une fois la dette, parce que quand on a un poids de dette trop important, ça reste un frein ».

Pour lui, il faut lutter contre l'informel et libérer les énergies. Il est essentiel de « libérer les énergies » et de « faire en sorte que les entreprises sortent de l'informel », un point important dans l'économie sénégalaise. L'objectif est de permettre aux entreprises de croître, car « plus elles grandiront, plus elles prospèreront, plus l'économie sénégalaise prospèrera ».

​La rencontre a également permis aux acteurs locaux de s'exprimer. M. Alassène Gueye, Président de la Fédération Nationale des Industries du Sénégal (FNIS), a salué cette initiative inédite d'un assureur-crédit. Il a notamment mis en lumière les thématiques discutées, comme la volatilité des matières premières et le risque pays.
 
​M. Gueye a indiqué avoir été rassuré par la méthodologie de Coface concernant l'évaluation des risques : l'analyse ne se limite pas au seul risque pays, mais prend également en compte le risque secteur d'activité et le risque entreprise. Cette approche permet de relativiser le problème de notation souveraine, assurant que « le risque pays ne dégrade pas trop la crédibilité des entreprises ».
 





Mercredi 26 Novembre 2025 - 19:45


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