Obtenir des garanties sur la tenue des élections prévues fin décembre en Libye : un tel résultat serait déjà un succès pour la diplomatie allemande chargée, 18 mois après une première conférence, d’organiser une nouvelle édition baptisée « Berlin II ». Seule différence importante cette fois : les acteurs libyens participeront à la rencontre.
Encore un long chemin
L’Allemagne se félicite que des progrès aient été atteints ces derniers mois, rapporte notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut. Il y a un cessez-le-feu entre le régime internationalement reconnu à Tripoli et les forces de Khalifa Haftar dans l’est du pays. Un gouvernement d’union entre ces deux factions rivales a aussi été constitué et l’extraction du pétrole a repris.
Mais ces avancées sont avant tout dues au soutien de la Turquie apporté sur le terrain à Tripoli. Et les engagements pris lors de la première conférence de Berlin par Ankara et Moscou de retirer les forces qu’ils ont envoyées sur place sont restés lettre morte. De l'aveu de Jan Kobis, l'envoyé spécial de l'Onu, les divisions du pays et des institutions persistent.
Par ailleurs, les livraisons d'armes et l'arrivée de mercenaires n'ont jamais cessé : « ceux qui se sont engagé, la dernière fois à Berlin, à retirer leur troupe, n'ont pas respecté leur parole » a déploré le chef de la diplomatie allemande. Selon l’ONU, elles seraient quelque 20 000 des Russes, des Tchadiens, des Soudanais, des Syriens et des Turcs. La Libye n'est toujours pas stabilisée et un nouveau conflit peut éclater à tout moment.
Garantir des élections
Un retrait a minima, par exemple, des mercenaires syriens, constituerait déjà un succès lors de cette nouvelle conférence. « Si nous voulons que les Libyens puissent jouir de l’autodétermination », a indiqué cette semaine le chef de la diplomatie allemande, il faut que ces forces étrangères s’en aillent.
Quant aux garanties sur la tenue d’élections fin décembre, elles devront, si elles sont proclamées, ne pas rester lettre morte. Des doutes subsistent sur la volonté réelle du pouvoir en place de voir se dérouler ce scrutin.
Des responsables politiques libyens accusent l'actuel exécutif, dirigé par Abdel Hamid Dbeibah, de vouloir s'incruster au pouvoir. Le principal enjeu de ce sommet va donc être de garantir la tenue d’élections présidentielles et législatives le 24 décembre.
Encore un long chemin
L’Allemagne se félicite que des progrès aient été atteints ces derniers mois, rapporte notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut. Il y a un cessez-le-feu entre le régime internationalement reconnu à Tripoli et les forces de Khalifa Haftar dans l’est du pays. Un gouvernement d’union entre ces deux factions rivales a aussi été constitué et l’extraction du pétrole a repris.
Mais ces avancées sont avant tout dues au soutien de la Turquie apporté sur le terrain à Tripoli. Et les engagements pris lors de la première conférence de Berlin par Ankara et Moscou de retirer les forces qu’ils ont envoyées sur place sont restés lettre morte. De l'aveu de Jan Kobis, l'envoyé spécial de l'Onu, les divisions du pays et des institutions persistent.
Par ailleurs, les livraisons d'armes et l'arrivée de mercenaires n'ont jamais cessé : « ceux qui se sont engagé, la dernière fois à Berlin, à retirer leur troupe, n'ont pas respecté leur parole » a déploré le chef de la diplomatie allemande. Selon l’ONU, elles seraient quelque 20 000 des Russes, des Tchadiens, des Soudanais, des Syriens et des Turcs. La Libye n'est toujours pas stabilisée et un nouveau conflit peut éclater à tout moment.
Garantir des élections
Un retrait a minima, par exemple, des mercenaires syriens, constituerait déjà un succès lors de cette nouvelle conférence. « Si nous voulons que les Libyens puissent jouir de l’autodétermination », a indiqué cette semaine le chef de la diplomatie allemande, il faut que ces forces étrangères s’en aillent.
Quant aux garanties sur la tenue d’élections fin décembre, elles devront, si elles sont proclamées, ne pas rester lettre morte. Des doutes subsistent sur la volonté réelle du pouvoir en place de voir se dérouler ce scrutin.
Des responsables politiques libyens accusent l'actuel exécutif, dirigé par Abdel Hamid Dbeibah, de vouloir s'incruster au pouvoir. Le principal enjeu de ce sommet va donc être de garantir la tenue d’élections présidentielles et législatives le 24 décembre.
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