Une cérémonie solennelle de prise de fonction va se dérouler ce matin dans la localité de Mora au nord du Cameroun. C'est dans cette ville située à une trentaine de kilomètres de la frontière nigériane et donc des positions du groupe Etat islamique en Afrique de l'Ouest que le général Bouba Dubekréo dirigera le premier secteur de la force.
Sous ses ordres des contingents camerounais et tchadien qui opéreront tout le long de la frontière avec le Nigeria jusqu'au lac Tchad. Pour le colonel Badjeck responsable de la communication de l'armée camerounaise, la clé du succès résidera dans la coordination entre la FMM et les forces d'élite du Cameroun comme le bataillon d'intervention rapide (BIR).
8 700 hommes sur les trois secteurs
« C’est une force mixte, il ya des chefs militaires qui appartiennent à tous les pays, explique le colonel Badjeck. La coordination va se faire de manière excellente et les actions également. Ce sont des ordres de coordination qui vont être faits. C’est assez facile, dans notre lexique militaire, de comprendre ce genre d’organisation, donc il n’y aura d’aucun problème dans l’intégration de toutes les forces en présence et sur le terrain. »
Dans le premier secteur, la FMM disposera du contingent tchadien, fort de trois mille hommes, ainsi que des 2 450 soldats camerounais, dont certains éléments de la marine déployés sur le lac Tchad. Au total la force comprendra à terme 8 700 hommes sur l'ensemble des trois secteurs.
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