Et si Khalifa Ababacar Sall avait tort ? C’est à cette question que nos confrères de Libération ont tenté de répondre. En effet, depuis déjà quelques temps, une certaine tension a été notée entre l’édile de la capitale sénégalaise et le ministre du Renouveau urbain. La dernière en date, est l’enlèvement, par une quarantaine de personnes qui seraient des éléments de la mairie de Dakar, des poteaux mis sur place par l’entrepreneur Ibrahima Diagne qui avait gagné ce marché de l’embellissement de la Place de l’Indépendance lancé par Diène Farba Sarr.
D’après nos confrères, certaines choses ont été soigneusement tues dans ce dossier. Et ces choses mettent le maire de Dakar sur la sellette. Par exemple : le maire de Dakar n’a pas dit que le projet de l’embellissement qui fait l’objet du litige ne figure pas sur le projet de budget de la Ville de Dakar, et aucun appel d’offre pour le matérialiser n’a été lancé. Autre chose, il n’y a pas encore d’étude d’impact qui doit accompagner les travaux. Et enfin, Khalifa Sall ne dispose pas de permis de construire qui doit être délivré par le ministère de la Culture, comme le stipule la loi qui exige que toute personne, devant effectuer des travaux sur ce lieu doit, au préalable, avoir l’approbation de ce ministère. Ce que Diène Farba Sarr a, contrairement à M. Sall qui ne l’a pas demandée.
Et ces faits sont similaires à ce qui s’était déroulé à la Place de l’Obélisque, quand Khalifa Sall avait signé un arrêté interdisant les travaux d’aménagement entamés par le ministère du Renouveau urbain. Mais cette interdiction ne pouvait être décrétée que par le maire de Colobane, qui, justement, avait autorisé ces travaux.
Un cas a encore mis l’édile de Dakar en scène. En effet, nous révèle nos confrères, c’est qui avait signé le premier arrêté interdisant les travaux de l’Etat sur la Place de l’Indépendance, ce qui était du ressort de son homologue de Dakar-Plateau. D’ailleurs, ce dernier a reconduit l’arrêté d’interdiction, trois jours plus tard.
Les travaux sur le Rond-Point de la Patte d’Oie ont aussi eu leur lot d’arrêtés d’interdiction signés par Khalifa Sall. Mais dans ce cas aussi, il s’est révélé que ce n’était pas de son ressort, car, le Rond-Point était une voirie classée, donc relevant du Domaine public maritime.
D’après nos confrères, certaines choses ont été soigneusement tues dans ce dossier. Et ces choses mettent le maire de Dakar sur la sellette. Par exemple : le maire de Dakar n’a pas dit que le projet de l’embellissement qui fait l’objet du litige ne figure pas sur le projet de budget de la Ville de Dakar, et aucun appel d’offre pour le matérialiser n’a été lancé. Autre chose, il n’y a pas encore d’étude d’impact qui doit accompagner les travaux. Et enfin, Khalifa Sall ne dispose pas de permis de construire qui doit être délivré par le ministère de la Culture, comme le stipule la loi qui exige que toute personne, devant effectuer des travaux sur ce lieu doit, au préalable, avoir l’approbation de ce ministère. Ce que Diène Farba Sarr a, contrairement à M. Sall qui ne l’a pas demandée.
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