Ce n’est pas seulement au Sénégal où l’homme d’affaire Roumain ou Australien a abusé de la confiance de famille présidentielle en Afrique. Frank Timis est également passé au Burkina Faso. Il aurait, en complicité avec d'hautes autorités de ce pays, semé un désastre dans ce pays selon l’enquête indépendante de la Commission parlementaire. Des pratiques mafieuses et de mal gouvernance par l’entreprise de ses sociétés PAN/PAB/PAT auraient permis de dilapider les ressources minières du pays des hommes intègres. Le préjudice est estimé à plus de 551 milliards de francs CFA.
Cette commission dirigée par Ousseni Tamboura, un haut fonctionnaire du Faso ayant fait sa thèse à Dakar recommande des poursuites judiciaires contre Franc Timis, Président Directeur Général de PAN/PAB/PAT pour Corruption. Les anciens ministres des Mines, finances et le conseiller spécial du président Blaise Compaoré (Abdoul Kader Cissé, Lucien Noel Bembamba et François Compaoré devront être également poursuivis dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire de ce qu’il est convenu d’appeler désormais le «dossier Tambao».
Tamboura et les experts de commission insistent pour le retrait du permis d’exploitation accordé aux entreprises de Franck Timis, notamment PAT/PAB. Ils sollicitent aussi l’annulation de tous les permis sur TIN Harrassan et l’ouverture de procédure publique et transparente d’attribution de permis à des opérateurs autres que les cimenteries.
La Commission d’enquête parlementaire a, par ailleurs, suggéré la création d’une société de patrimoine des mines du Burkina Faso. Tandis que les résolutions portent sur la mise en place d’un comité de suivi des recommandations de la commission et la mise en accusation de l’ancien ministre chargé des Mines, Salif Kaboré pour sa responsabilité dans le dossier Tamboa.
Ousseni Tamboura avait un délai de 3 mois pour boucler son rapport. Ainsi, après 90 jours d’investigations, la commission d’enquête parlementaire sur les titres miniers et la responsabilité sociale des entreprises minières a livré ses conclusions, ce 25 octobre 2016. Les commissaires ont réalisé 148 auditions et entendu 1500 personnes. Elle a estimé que “e secteur minier est source de retombées financières importantes pour le budget de l’Etat et certains budgets locaux. Mais, la mauvaise gouvernance du secteur a engendré sur la période couverte par l’enquête (2005-2015) des manques à gagner pour l’économie et les populations évalués à plus de 551 milliards de francs CFA”.
Cette commission dirigée par Ousseni Tamboura, un haut fonctionnaire du Faso ayant fait sa thèse à Dakar recommande des poursuites judiciaires contre Franc Timis, Président Directeur Général de PAN/PAB/PAT pour Corruption. Les anciens ministres des Mines, finances et le conseiller spécial du président Blaise Compaoré (Abdoul Kader Cissé, Lucien Noel Bembamba et François Compaoré devront être également poursuivis dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire de ce qu’il est convenu d’appeler désormais le «dossier Tambao».
Tamboura et les experts de commission insistent pour le retrait du permis d’exploitation accordé aux entreprises de Franck Timis, notamment PAT/PAB. Ils sollicitent aussi l’annulation de tous les permis sur TIN Harrassan et l’ouverture de procédure publique et transparente d’attribution de permis à des opérateurs autres que les cimenteries.
La Commission d’enquête parlementaire a, par ailleurs, suggéré la création d’une société de patrimoine des mines du Burkina Faso. Tandis que les résolutions portent sur la mise en place d’un comité de suivi des recommandations de la commission et la mise en accusation de l’ancien ministre chargé des Mines, Salif Kaboré pour sa responsabilité dans le dossier Tamboa.
Ousseni Tamboura avait un délai de 3 mois pour boucler son rapport. Ainsi, après 90 jours d’investigations, la commission d’enquête parlementaire sur les titres miniers et la responsabilité sociale des entreprises minières a livré ses conclusions, ce 25 octobre 2016. Les commissaires ont réalisé 148 auditions et entendu 1500 personnes. Elle a estimé que “e secteur minier est source de retombées financières importantes pour le budget de l’Etat et certains budgets locaux. Mais, la mauvaise gouvernance du secteur a engendré sur la période couverte par l’enquête (2005-2015) des manques à gagner pour l’économie et les populations évalués à plus de 551 milliards de francs CFA”.
Autres articles
-
Yango Group publie son tout premier rapport: 4 milliards $ générés par ses partenaires et des investissements
-
Monnaie unique ECO : la Cédéao alerte sur le retard des critères de convergence
-
Sénégal : hausse de 2,9% des prix à la consommation en rythme annuel, en novembre 2025, selon l'Ansd
-
Dette du Sénégal : L’alerte rouge de la Bank of America face au refus d’Ousmane Sonko
-
Crise financière : «La dette cachée est une polémique qui n’a pas sa raison d’être» (Abdourahmane Sarr)





Yango Group publie son tout premier rapport: 4 milliards $ générés par ses partenaires et des investissements


