Selon le décret du président Kaboré, qui assure également les fonctions de ministre de la défense nationale, le commissaire du gouvernement Norbert Koudougou est remplacé par le magistrat militaire Alioune Zanré, précédemment 1er Substitut du Commissaire du Gouvernement.
Le juge d’instruction Sébastien Rapadnaaba, qui s’occupait de l’affaire du président Thomas Sankara, assassiné lors du coup d’Etat qui porta au pouvoir Blaise Compaoré, a également retiré de ce dossier.
Aucune motivation de ces remplacements n’a pour le moment été rendu publique.
La Justice militaire a subi ces derniers jours un revers avec l’annulation, pour vice de forme, des mandats d’arrêt internationaux émis en janvier contre plusieurs personnalités dont le président de l’assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro dans le cadre du putsch manqué et de l’ancien président Blaise Compaoré dans le cadre de l’affaire Thomas Sankara.
Autre revers, Interpol, l’organisation internationale de police aurait, selon une note en date du 25 avril, refusé d’exécuter les mandats d’arrêts émis par le Burkina Faso dans l’affaire du putsch manqué pour leur ‘’caractère politique’’.
Quelques jours après ces camouflets de la justice militaire, qui a promis relancé les mandats annulés, des voix s’étaient élevées pour demander le remplacement de ces juges militaires, estimant que si ‘’toutes les procédures engagées par ces juges été annulées pour vice de forme (…), c’est signe d’incompétence ou de manipulation et pour l’institution judiciaire, une humiliation’’.
Le collectif des avocats étrangers qui défend le Général Djibril Bassolé avait également dénoncé les procédures militaires qui leur interdit de défendre leur client mais aussi dans l’instruction même du dossier.
Les bâtonniers de l’UEMOA et de la France se sont dits indignés de la mise en œuvre de la procédure et de la manière dont l’ancien Bâtonnier Me Traoré Mamadou, a été jeté en prison par la justice militaire.
source:koaci.com
Le juge d’instruction Sébastien Rapadnaaba, qui s’occupait de l’affaire du président Thomas Sankara, assassiné lors du coup d’Etat qui porta au pouvoir Blaise Compaoré, a également retiré de ce dossier.
Aucune motivation de ces remplacements n’a pour le moment été rendu publique.
La Justice militaire a subi ces derniers jours un revers avec l’annulation, pour vice de forme, des mandats d’arrêt internationaux émis en janvier contre plusieurs personnalités dont le président de l’assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro dans le cadre du putsch manqué et de l’ancien président Blaise Compaoré dans le cadre de l’affaire Thomas Sankara.
Autre revers, Interpol, l’organisation internationale de police aurait, selon une note en date du 25 avril, refusé d’exécuter les mandats d’arrêts émis par le Burkina Faso dans l’affaire du putsch manqué pour leur ‘’caractère politique’’.
Quelques jours après ces camouflets de la justice militaire, qui a promis relancé les mandats annulés, des voix s’étaient élevées pour demander le remplacement de ces juges militaires, estimant que si ‘’toutes les procédures engagées par ces juges été annulées pour vice de forme (…), c’est signe d’incompétence ou de manipulation et pour l’institution judiciaire, une humiliation’’.
Le collectif des avocats étrangers qui défend le Général Djibril Bassolé avait également dénoncé les procédures militaires qui leur interdit de défendre leur client mais aussi dans l’instruction même du dossier.
Les bâtonniers de l’UEMOA et de la France se sont dits indignés de la mise en œuvre de la procédure et de la manière dont l’ancien Bâtonnier Me Traoré Mamadou, a été jeté en prison par la justice militaire.
source:koaci.com
Autres articles
-
Extraction aurifère au Ghana: comment une mobilisation citoyenne préserve la forêt?
-
Soudan: après trois ans de guerre, quels espoirs pour 2026?
-
RDC: le porte-parole de l'armée suspendu pour des propos jugés stigmatisants sur les femmes tutsi
-
Le Ghana sert-il de base arrière aux vols de reconnaissance américains au Nigeria?
-
Côte d'Ivoire: les résultats quasi complets des législatives confirment l'avance du parti présidentiel




Extraction aurifère au Ghana: comment une mobilisation citoyenne préserve la forêt?


