‘’Les contrôles ont permis de diagnostiquer en 2014, près de 822 millions de F CFA de malversations. Et dans ce montant, ce sont les détournements de fonds et les manquants de caisse qui sont les éléments les plus importants. D’année en année, ces détournements de fonds ont augmenté. En 2013, nous étions à 2% et brusquement en 2014, ce taux est passé à près de 92%’’, a déclaré le Contrôleur général de l’institution, Monsieur Luc Marius IBRIGA, après avoir transmis le rapport au président Kaboré.
Selon lui, ‘’la première tare qu’il faut souligner, c’est l’absence de pratique institutionnelle. Notre administration est férue de textes mais les pratiques sont en dehors des textes.
Deuxièmement, l’Etat a créé plusieurs fonds mais ceux-ci fonctionnent selon des critères qui sont vagues et imprécis. Ce qui donne lieu au favoritisme, au clientélisme et à la corruption’’.
Evoquant la passation des marchés publics, M. Ibriga a indiqué que ‘’les marchés publics deviennent des lieux où les textes ne sont pas respectés, l’exécution physique est mal faite et l’exécution financière laisse à désirer’’.
‘’Le fait que nous avons beaucoup
de textes mais qui ne sont pas mis en œuvre. Voilà pourquoi, nous avons dit à leurs Excellences Monsieur le Président du Faso et Monsieur le Premier ministre qu’il est important que l’on mette en place une chaine pénale spéciale pour véritablement sanctionner les crimes économiques’’, a insisté le contrôleur d’Etat.
Selon lui, ‘’le Président du Faso et le Premier ministre ont montré leur adhésion à ce que nous leur avons proposé. Ils ont précisé de manière claire, que tous ceux qui sont mis en cause dans les rapports de l’ASCE /LC, feront l’objet de mesures administratives en attendant que la justice puisse agir. Ensuite, l’ASCE/LC va faire en sorte que ces personnes viennent lui dire de quelle manière, elles vont rembourser. En ce moment, nous allons user de ce que la loi nous donne comme prérogatives’’, a conclu M. Ibriga.
source:koaci.com
Selon lui, ‘’la première tare qu’il faut souligner, c’est l’absence de pratique institutionnelle. Notre administration est férue de textes mais les pratiques sont en dehors des textes.
Deuxièmement, l’Etat a créé plusieurs fonds mais ceux-ci fonctionnent selon des critères qui sont vagues et imprécis. Ce qui donne lieu au favoritisme, au clientélisme et à la corruption’’.
Evoquant la passation des marchés publics, M. Ibriga a indiqué que ‘’les marchés publics deviennent des lieux où les textes ne sont pas respectés, l’exécution physique est mal faite et l’exécution financière laisse à désirer’’.
‘’Le fait que nous avons beaucoup
de textes mais qui ne sont pas mis en œuvre. Voilà pourquoi, nous avons dit à leurs Excellences Monsieur le Président du Faso et Monsieur le Premier ministre qu’il est important que l’on mette en place une chaine pénale spéciale pour véritablement sanctionner les crimes économiques’’, a insisté le contrôleur d’Etat.
Selon lui, ‘’le Président du Faso et le Premier ministre ont montré leur adhésion à ce que nous leur avons proposé. Ils ont précisé de manière claire, que tous ceux qui sont mis en cause dans les rapports de l’ASCE /LC, feront l’objet de mesures administratives en attendant que la justice puisse agir. Ensuite, l’ASCE/LC va faire en sorte que ces personnes viennent lui dire de quelle manière, elles vont rembourser. En ce moment, nous allons user de ce que la loi nous donne comme prérogatives’’, a conclu M. Ibriga.
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