Alexis Sinduhije à Bujumbura le 11 avril 2011. L'opposant burundais a été libéré par la Tanzanie, mardi 21 janvier 2012, en dépit d'un mandat d'arrêt international émis par le Burundi. AFP PHOTO/ESDRAS NDIKUMANA
Alexis Sinduhije est arrêté le soir du 11 janvier, juste à la sortie de son avion qui vient d'atterrir à l'aéroport de Dar es-Salaam, et l'affaire prend tout de suite des proportions considérables, au vu de la personnalité de cet opposant burundais. Selon des sources concordantes, Bujumbura va alors mettre discrètement tout son poids dans la balance pour obtenir son extradition, des courriers auraient même été échangés au plus haut sommet de l'Etat, sans résultats.
Il faut bien dire que les erreurs se sont accumulées dès le premier jour. L'opposant burundais est arrêté sans mandat, on ne lui notifie pas le motif de son arrestation et il n'est pas présenté à un juge dans les 48 heures, comme le prévoit la loi tanzanienne, selon ses avocats.
Le pouvoir burundais, qui vient d'appeler l'opposition au dialogue, ne veut pas, à ce moment, endosser la responsabilité de cette arrestation. Le gouvernement assure donc dans un premier temps qu'il n'a rien à reprocher à Alexis Sinduhije, mais le procureur est obligé de reconnaître, dix jours tard, qu'il est à l'origine de cette arrestation.
C'est cette gestion qualifiée de catastrophique, plus de fortes pressions internationales, qui ont poussé les autorités tanzaniennes à faire le choix de mécontenter le pouvoir burundais, selon des sources à Dar es-Salaam.
Source: RFI
Il faut bien dire que les erreurs se sont accumulées dès le premier jour. L'opposant burundais est arrêté sans mandat, on ne lui notifie pas le motif de son arrestation et il n'est pas présenté à un juge dans les 48 heures, comme le prévoit la loi tanzanienne, selon ses avocats.
Le pouvoir burundais, qui vient d'appeler l'opposition au dialogue, ne veut pas, à ce moment, endosser la responsabilité de cette arrestation. Le gouvernement assure donc dans un premier temps qu'il n'a rien à reprocher à Alexis Sinduhije, mais le procureur est obligé de reconnaître, dix jours tard, qu'il est à l'origine de cette arrestation.
C'est cette gestion qualifiée de catastrophique, plus de fortes pressions internationales, qui ont poussé les autorités tanzaniennes à faire le choix de mécontenter le pouvoir burundais, selon des sources à Dar es-Salaam.
Source: RFI
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