«Je ne démissionnerai pas ! C’est clair ! Je ne démissionnerai pas ! Je ne peux pas être plus clair que ça», a martelé avec force, le sélectionneur national du Sénégal face à la récurrence de la question consistant à lui demander s’il allait jeter l’éponge après l’extrême humiliation que les «Lions» ont subi hier, en enregistrant leur troisième défaite (2-1) face à la Libye en trois matches.
Amara Traoré ajoute : «J’ai une envie folle de continuer. La seule certitude que j’aie, c’est de continuer. Je n’essaie de convaincre personne. J’ai commencé ce projet avec l’équipe, il y a deux ans. Cette équipe ne peut devenir subitement nulle. Ce n’est pas possible».
Pour convaincre les journalistes, il évoque la kyrielle d’occasions vendangées. «J’ai regardé les matches contre le Soudan (1-0), le Kenya (1-0), la Zambie (2-1) et la Guinée-Equatoriale (2-1) et sans exagérer, nous avons eu 50 occasions pour seulement quatre buts marqués», rappelle-t-il.
«Si on n’arrivait pas à se créer des occasions, je peux comprendre. Mais, nous en créons beaucoup même. Pourquoi, on ne marque pas ? C’est la question que je me pose», dit-il. «Pourtant, indique-t-il, je ne baisse pas les bras. Je vais continuer à travailler».
Amara Traoré rappelle d’ailleurs, «c’était une équipe qui faisait rêver toute l’Afrique. J’ai la ferme volonté de continuer. J’ai la très ferme volonté même de continuer». «Maintenant, s’empresse-t-il de préciser, il ne m’appartient pas d’apprécier. J’ai des employeurs (Fédération sénégalaise de football, Ndlr). La seule chose que je demanderai, c’est que mon pays ne commence pas à imputer la faute à quelqu’un».
«En tant qu’entraîneur, je suis le seul responsable. Il faut faire des analyses. Je vais faire un rapport dans lequel, je dirai ce qu’il faut éviter pour l’avenir. Parce que c’est cette équipe qui fera 2013 (Can, Ndlr) et 2014 (Mondial, Ndlr). On ne peut former des joueurs», poursuit-il.
«C’est pourquoi, fait remarquer Amara Traoré, je pense que l’urgence c’est de redonner le moral à ses joueurs, analyser les choses en toute sérénité, corriger et continuer».
«Notre erreur, souligne-t-il, ce sera de tout casser en cherchant des responsables. Cette équipe vient de naitre, il y a deux ans. Ce n’est pas en la donnant à Mourinho ou à Fergusson, que subitement ça va changer. Non ! Ce n’est pas ça. Nous venons de voir le Maroc se faire éliminé. Ce n’est pas en coupant la tête de Amara (Traoré) ou celle d’un ministre qu’on n’y arrivera».
Revenant sur le match contre la Libye, Amara Traoré confie : «j’avais envie que ça se termine. Parce que j’avais l’impression que nous jouons les mêmes matches avec le même scénario, le même film, avec les mêmes occasions chaque fois ratées».
«Cette fois, analyse-t-il, nous sommes bien rentrés dans le match. Nous avons pris un but, nous avons réussi à égaliser et à même prendre la direction du match. En seconde période, nous nous sommes procurés des occasions que nous avons raté. Et dans des situations comme ça, il y a la fébrilité, le doute qui gagne l’équipe».
«Souvent, relève le sélectionneur national, c’est comme ça. Dans cette Can, nous avons tout essayé et rien ne nous réussit. C’est pourquoi, j’ai dit à mes joueurs : prenaient moi le ballon et mettaient le devant. Comme ça, nous allons avoir des occasions. Nous avions tous les contres, seulement même devant des buts vides, on n’arrivait pas à marquer», regrette Amara Traoré.
Abdoulaye THIAM (Sud quotidien)
Amara Traoré ajoute : «J’ai une envie folle de continuer. La seule certitude que j’aie, c’est de continuer. Je n’essaie de convaincre personne. J’ai commencé ce projet avec l’équipe, il y a deux ans. Cette équipe ne peut devenir subitement nulle. Ce n’est pas possible».
Pour convaincre les journalistes, il évoque la kyrielle d’occasions vendangées. «J’ai regardé les matches contre le Soudan (1-0), le Kenya (1-0), la Zambie (2-1) et la Guinée-Equatoriale (2-1) et sans exagérer, nous avons eu 50 occasions pour seulement quatre buts marqués», rappelle-t-il.
«Si on n’arrivait pas à se créer des occasions, je peux comprendre. Mais, nous en créons beaucoup même. Pourquoi, on ne marque pas ? C’est la question que je me pose», dit-il. «Pourtant, indique-t-il, je ne baisse pas les bras. Je vais continuer à travailler».
Amara Traoré rappelle d’ailleurs, «c’était une équipe qui faisait rêver toute l’Afrique. J’ai la ferme volonté de continuer. J’ai la très ferme volonté même de continuer». «Maintenant, s’empresse-t-il de préciser, il ne m’appartient pas d’apprécier. J’ai des employeurs (Fédération sénégalaise de football, Ndlr). La seule chose que je demanderai, c’est que mon pays ne commence pas à imputer la faute à quelqu’un».
«En tant qu’entraîneur, je suis le seul responsable. Il faut faire des analyses. Je vais faire un rapport dans lequel, je dirai ce qu’il faut éviter pour l’avenir. Parce que c’est cette équipe qui fera 2013 (Can, Ndlr) et 2014 (Mondial, Ndlr). On ne peut former des joueurs», poursuit-il.
«C’est pourquoi, fait remarquer Amara Traoré, je pense que l’urgence c’est de redonner le moral à ses joueurs, analyser les choses en toute sérénité, corriger et continuer».
«Notre erreur, souligne-t-il, ce sera de tout casser en cherchant des responsables. Cette équipe vient de naitre, il y a deux ans. Ce n’est pas en la donnant à Mourinho ou à Fergusson, que subitement ça va changer. Non ! Ce n’est pas ça. Nous venons de voir le Maroc se faire éliminé. Ce n’est pas en coupant la tête de Amara (Traoré) ou celle d’un ministre qu’on n’y arrivera».
Revenant sur le match contre la Libye, Amara Traoré confie : «j’avais envie que ça se termine. Parce que j’avais l’impression que nous jouons les mêmes matches avec le même scénario, le même film, avec les mêmes occasions chaque fois ratées».
«Cette fois, analyse-t-il, nous sommes bien rentrés dans le match. Nous avons pris un but, nous avons réussi à égaliser et à même prendre la direction du match. En seconde période, nous nous sommes procurés des occasions que nous avons raté. Et dans des situations comme ça, il y a la fébrilité, le doute qui gagne l’équipe».
«Souvent, relève le sélectionneur national, c’est comme ça. Dans cette Can, nous avons tout essayé et rien ne nous réussit. C’est pourquoi, j’ai dit à mes joueurs : prenaient moi le ballon et mettaient le devant. Comme ça, nous allons avoir des occasions. Nous avions tous les contres, seulement même devant des buts vides, on n’arrivait pas à marquer», regrette Amara Traoré.
Abdoulaye THIAM (Sud quotidien)
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