oseph Dion Ngute est arrivé à Buea, sanglé dans la tenue traditionnelle caractéristique des peuples du Sud-Ouest, et s'est offert un bain de foule.
Ici et là sur l'asphalte de Buea, il a esquissé quelques pas de danse et improvisé des échanges en langue pidgin pour mieux se faire comprendre. Il en a été ainsi par exemple avec un groupe d'employés de la CDC, la plus grosse agro-industrie du pays, aujourd'hui menacée de faillite en raison du contexte sécuritaire trouble dans la région.
Prêt à discuter de tout sauf d'une sécession
Cette recette, il l'avait déjà expérimentée à Bamenda la semaine dernière, suscitant un égal enthousiasme auprès de ses interlocuteurs. À un groupe de femmes dans l'un des marchés de la ville, il avait annoncé les bonnes dispositions de Yaoundé à discuter de tous les sujets sources de la crise qui secoue le Cameroun anglophone, à l'exclusion de la sécession.
Une partie de l'opinion considère cependant que cette série de visites dans ces régions, pour populaires qu'elles soient, participent d'une stratégie désespérée du pouvoir de contrer un peu sur le tard l'intervention - souhaitée par d'autres - de la communauté internationale pour résoudre cette crise qui traîne en longueur.
Ici et là sur l'asphalte de Buea, il a esquissé quelques pas de danse et improvisé des échanges en langue pidgin pour mieux se faire comprendre. Il en a été ainsi par exemple avec un groupe d'employés de la CDC, la plus grosse agro-industrie du pays, aujourd'hui menacée de faillite en raison du contexte sécuritaire trouble dans la région.
Prêt à discuter de tout sauf d'une sécession
Cette recette, il l'avait déjà expérimentée à Bamenda la semaine dernière, suscitant un égal enthousiasme auprès de ses interlocuteurs. À un groupe de femmes dans l'un des marchés de la ville, il avait annoncé les bonnes dispositions de Yaoundé à discuter de tous les sujets sources de la crise qui secoue le Cameroun anglophone, à l'exclusion de la sécession.
Une partie de l'opinion considère cependant que cette série de visites dans ces régions, pour populaires qu'elles soient, participent d'une stratégie désespérée du pouvoir de contrer un peu sur le tard l'intervention - souhaitée par d'autres - de la communauté internationale pour résoudre cette crise qui traîne en longueur.
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