Cette « montée au filet » est signée de Jean Nkuete, le secrétaire général du RDPC. Autant dire le principal responsable du parti, après le président national, Paul Biya. Le RDPC, écrit-il, « observe que, depuis le 31 décembre 2024, les acteurs politiques et sociaux de tous bords se caractérisent par une fébrilité affolante », avec, pour objet, le « dénigrement du président Paul Biya ».
Exhortations aux militants Des analyses qui sont suivies de mises en garde et d'exhortations aux militants du RDPC à plus de vigilance. Le Cameroun, écrit ensuite Jean Nkuete, « n'est pas une république des médias, fussent-ils, sociaux mais un État de droit ». Le parti au pouvoir fait ainsi bloc derrière Paul Biya qui est jusqu'ici annoncé comme son candidat naturel à l'élection présidentielle. Paul Biya, qui s'est vu chahuté ces derniers jours de manière véhémente par des religieux de premier plan, opposés à la possibilité d'une nouvelle candidature de sa part à ce rendez-vous électoral crucial.
Trois points
Des agissements qui viseraient trois points identifiés par le RDPC : d'abord, susciter un « climat généralisé de peur, de tensions, d'inquiétude et d'insécurité en cette année d'élection présidentielle », ensuite, « semer le doute et la confusion dans les esprits des soutiens du président et enfin préparer les consciences à des violences éventuelles » en cas de défaite de certains candidats ou de l'incapacité pour d'autres à présenter leur candidature à la présidentielle d'octobre.Exhortations aux militants
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