"C’est triste et en même temps inquiétant. Parce que c’est l’image du Sénégal qui est ternie. Cela montre une fois la place prépondérante que l’argent occupe dans la marche du pays". C’est le cardinal Théodore Adrien Sarr qui répond ainsi à une question sur l’affaire Alex Segura, du nom de l’ancien représentant résident du Fmi au Sénégal. C’était hier mercredi 22 novembre lors du compte rendu (à la presse) de la deuxième Assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des évêques à sa résidence "les Badamiers" Le thème de ce Synode, qui a réuni les évêques du monde en entier du 4 au 25 octobre dernier à Rome sous l’égide du Pape Benoît XVI, est "L’Eglise en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix".
Le cardinal Sarr poursuit : "c’est évident, personne ne peut s’en féliciter. On ne peut qu’appeler à ce que de telles choses ne se reproduisent pas’’. Selon lui, "la corruption, personne ne peut l’accepter. C’est l’exemple typique de l’appropriation de ce qui est destiné à la masse, à la population à des intérêts privés, personnels. La recherche des intérêts des privés, particuliers fait que ce qui doit servir à tout le monde n’arrive pas à sa vraie destination. L’argent ne profite pas aux populations" explique Théodore Adrien Sarr.
Et d’ajouter : ‘’quand vous discutez avec certains organismes de bienfaisance, ils vous disent que c’est dommage qu’une partie de l’argent que nous donnons n’arrive pas à ses destinataires. C’est un mal dont il faut se départir. Et, hélas personne n’est aveugle, le Sénégal n’est pas à l’abri de ce mal. Il faut que nous acceptions de le reconnaître" conseille-t-il. Suffisant pour que le chef de l’Eglise catholique sénégalaise soutienne qu’on "ne peut ne pas se poser cette question : Comment sommes-nous gouvernés avaec cette affaire qui vient de se produire ?" avant d’inviter à "trouver une solution à la corruption qui est bel et bien présente dans notre pays".
Le cardinal s’est aussi prononcé sur la campagne électorale permanente au rythme de laquelle vit le pays. Pour le Chef de l’Eglise catholique nationale, "la politique c’est la gestion de la cité. La vraie campagne électorale c’est le programme d’action". C’est pourquoi il lance, à l’endroit des hommes politiques : "Il faut agir entre des élections quand on est déjà élu. En fin de mandat, on présentera un bilan. Depuis mon retour le 28 octobre dernier, les médias ne parlent que de politique. Je suis un peu déçu qu’on ne parle toute le temps que de politique, de qui sera candidat et qui ne le sera pas pour des élections prévues dans trois ans. La politique n’est pas synonyme de conquête permanent du pouvoir" se désole le cardinal qui se demande "quand est-ce qu’on va travailler pour le pays ?"
Sur "l’affaire Segura" le président de la République Abdoulaye Wade a remis, via son aide de camp, une somme de 100.000 euros en plus de 50.000 dollars américain à Alex Segura (environ 87 millions de francs Cfa) au terme de sa mission. Dans un communiqué, le FMI avait annoncé avoir restitué aux autorités sénégalaises le "cadeau monétaire substantiel"s[
Le cardinal Sarr poursuit : "c’est évident, personne ne peut s’en féliciter. On ne peut qu’appeler à ce que de telles choses ne se reproduisent pas’’. Selon lui, "la corruption, personne ne peut l’accepter. C’est l’exemple typique de l’appropriation de ce qui est destiné à la masse, à la population à des intérêts privés, personnels. La recherche des intérêts des privés, particuliers fait que ce qui doit servir à tout le monde n’arrive pas à sa vraie destination. L’argent ne profite pas aux populations" explique Théodore Adrien Sarr.
Et d’ajouter : ‘’quand vous discutez avec certains organismes de bienfaisance, ils vous disent que c’est dommage qu’une partie de l’argent que nous donnons n’arrive pas à ses destinataires. C’est un mal dont il faut se départir. Et, hélas personne n’est aveugle, le Sénégal n’est pas à l’abri de ce mal. Il faut que nous acceptions de le reconnaître" conseille-t-il. Suffisant pour que le chef de l’Eglise catholique sénégalaise soutienne qu’on "ne peut ne pas se poser cette question : Comment sommes-nous gouvernés avaec cette affaire qui vient de se produire ?" avant d’inviter à "trouver une solution à la corruption qui est bel et bien présente dans notre pays".
Le cardinal s’est aussi prononcé sur la campagne électorale permanente au rythme de laquelle vit le pays. Pour le Chef de l’Eglise catholique nationale, "la politique c’est la gestion de la cité. La vraie campagne électorale c’est le programme d’action". C’est pourquoi il lance, à l’endroit des hommes politiques : "Il faut agir entre des élections quand on est déjà élu. En fin de mandat, on présentera un bilan. Depuis mon retour le 28 octobre dernier, les médias ne parlent que de politique. Je suis un peu déçu qu’on ne parle toute le temps que de politique, de qui sera candidat et qui ne le sera pas pour des élections prévues dans trois ans. La politique n’est pas synonyme de conquête permanent du pouvoir" se désole le cardinal qui se demande "quand est-ce qu’on va travailler pour le pays ?"
Sur "l’affaire Segura" le président de la République Abdoulaye Wade a remis, via son aide de camp, une somme de 100.000 euros en plus de 50.000 dollars américain à Alex Segura (environ 87 millions de francs Cfa) au terme de sa mission. Dans un communiqué, le FMI avait annoncé avoir restitué aux autorités sénégalaises le "cadeau monétaire substantiel"s[
Autres articles
-
Escroquerie aux devises : un homme arrêté à Rosso en tentant de fuir vers la Mauritanie
-
Vol de bétail: un réseau de malfaiteurs démantelé dans le secteur de Sangalkam
-
Mouvement International Russophile: Le Sénégalais Souleyanta Ndiaye réélu secrétaire général adjoint
-
Déguerpissements des marchands ambulants : le CDIMAS annonce un sit-in le 19 décembre prochain
-
Prix E-jicom 2025 : la huitième édition célébrée ce 13 décembre sous le signe de la Résilience




Escroquerie aux devises : un homme arrêté à Rosso en tentant de fuir vers la Mauritanie


