Après le crépitement des armes en Casamance marquant le regain de violence, c’est le tour du claquement des langues. Les différents bords des négociations de paix se neutralisent et se tirent dessus depuis que les affrontements entre l’armée et des éléments du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) ont repris. Après la confrontation verbale entre Abdoulaye Baldé et les sages du MFDC, l’entrée en scène de l’aile politique du mouvement irrédentiste, le Collectif des cadres casamançais est attaqué par le secrétaire général du MFDC, Jean Marie François Biagui. Il démonte en pièce, dans une déclaration envoyée à la presse, le plan de sortie de crise proposé par les cadres casamançais.
Jean Marie François Biagui de marteler : «Pourquoi se simplifier la vie quand on a l’opportunité de la compliquer ? C’est du moins la question qui me vient à l’esprit, à la lecture, dans la presse sénégalaise, de ce qui passe pour un projet de sortie de crise en Casamance. En fait de projet, il s’agit plutôt d’une fausse réponse à la question éminemment politique sous-tendue par la recrudescence de la violence en Casamance». Il pointe du doigt l’Etat du Sénégal et l’accuse de «démagogie». Selon le secrétaire général du MFDC, «si la Casamance renoue avec la violence depuis quelques mois, ce n’est guère à cause du non-désarmement, ni de la non-démobilisation des combattants du MFDC, ni même du défaut de leur réinsertion sociale, mais c’est précisément parce que, face au problème sénégalo-bissauguinéo-gambien en Casamance, l’Etat se détourne, avec obstination et démagogie, de toutes les voies susceptibles de nous conduire vers une solution politique et institutionnelle négociée».
Après avoir signifié à l’Etat du Sénégal les véritables ressorts d’un accord de paix tout en revenant sur la plateforme revendicative du MFDC, Jean Marie François Biagui a estimé que celle-ci est d’autant plus la voie indiquée de sortie de crise en Casamance que «l’Etat et le MFDC, d’un commun accord exprès, l’ont adoptée comme telle d’une part et, d’autre part, en tant que document de base pour les négociations de paix tant attendues par l’ensemble des populations du Sénégal et de la Sous-Région».
Selon lui, «toute autre attitude ou démarche ne serait que vaine diversion, alors qu’une remise en cause de ce pré-accord, qui consacre si opportunément la Plate-Forme Revendicative de la Casamance comme document de base pour les prochaines négociations de paix, serait en soi un nouvel acte de guerre aux conséquences insoupçonnées».
Jean Marie François Biagui de marteler : «Pourquoi se simplifier la vie quand on a l’opportunité de la compliquer ? C’est du moins la question qui me vient à l’esprit, à la lecture, dans la presse sénégalaise, de ce qui passe pour un projet de sortie de crise en Casamance. En fait de projet, il s’agit plutôt d’une fausse réponse à la question éminemment politique sous-tendue par la recrudescence de la violence en Casamance». Il pointe du doigt l’Etat du Sénégal et l’accuse de «démagogie». Selon le secrétaire général du MFDC, «si la Casamance renoue avec la violence depuis quelques mois, ce n’est guère à cause du non-désarmement, ni de la non-démobilisation des combattants du MFDC, ni même du défaut de leur réinsertion sociale, mais c’est précisément parce que, face au problème sénégalo-bissauguinéo-gambien en Casamance, l’Etat se détourne, avec obstination et démagogie, de toutes les voies susceptibles de nous conduire vers une solution politique et institutionnelle négociée».
Après avoir signifié à l’Etat du Sénégal les véritables ressorts d’un accord de paix tout en revenant sur la plateforme revendicative du MFDC, Jean Marie François Biagui a estimé que celle-ci est d’autant plus la voie indiquée de sortie de crise en Casamance que «l’Etat et le MFDC, d’un commun accord exprès, l’ont adoptée comme telle d’une part et, d’autre part, en tant que document de base pour les négociations de paix tant attendues par l’ensemble des populations du Sénégal et de la Sous-Région».
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