Un convoi de plusieurs dizaines de voitures remplies de ressortissants tchadiens s'apprêtait samedi matin à quitter Bangui pour prendre la direction du Tchad sous les huées d'habitants de la capitale centrafricaine. Des soldats français de l'opération Sangaris ont contenu des manifestants qui voulaient s'en prendre à ces civils rassemblés au carrefour du PK-4 dans un convoi formé de voitures particulières et de taxis chargés de leurs effets personnels.
Vendredi déjà un convoi de civils tchadiens avait pris la route menant à leur pays pour fuir les violences meurtrières qui ensanglantent la ville. Au moins un civil avait été tué et plusieurs enfants blessés par des grenades lancées par des soldats tchadiens de la force africaine (Misca) qui protégeaient ce convoi fuyant la ville sous les injures de la foule.
Depuis le début de l'intervention française le 5 décembre, les violences interconfessionnelles se sont multipliées entre les milices chrétiennes "anti-balaka" (anti-machette, en langue sango) et la Séléka, l'ex-rébellion majoritairement musulmane qui a chassé le président François Bozizé en mars
2013.
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