L'inquiétude est grande, car des images qui ont fait le tour des réseaux sociaux ces derniers jours, montrent un homme allongé, ressemblant à Armel Sayo, baignant dans son sang. Accusé d'atteinte à la sûreté intérieure de l'État, il a été arrêté, en janvier dernier, au Cameroun, puis extradé, en mai, à Bangui, après de longues procédures diplomatiques et judiciaires.
Le gouvernement assure qu'il est en vie, mais ses proches en réclament des preuves. Réunis au domicile familial, depuis trois jours, ils sont plongés dans l'incertitude. Son grand frère demande des éclaircissements : « Avec les nouvelles qui nous parviennent de jour en jour et les images diffusées sur les réseaux sociaux, la famille s'inquiète. On a cherché à entrer en contact avec les membres du gouvernement pour avoir des précisions, ils ont refusé de nous recevoir. Nous ne sommes pas du tout situés. C'est sa présence que nous voulons. Nous voulons actuellement qu'on nous le fasse voir. Il faut qu'ils communiquent avec la famille. Qu’ils nous montrent le lieu dans lequel il se trouve pour permettre à un membre de la famille de venir le voir. Comme ça, nous serons rassurés. »
Pour le porte-parole du gouvernement, Maxime Balalou, la situation est sous contrôle. « Je peux vous rassurer clairement, au nom du gouvernement, que monsieur Sayo n'est pas décédé. Il est vivant. Les images qui circulent sont des montages grossiers. Ça, c'est le mauvais rôle de l'intelligence artificielle réalisé par les ennemis de la nation pour semer des troubles. Monsieur Sayo est en bonne santé. Il est également suivi médicalement. Monsieur Sayo est dans les services de la police. La famille doit rester calme. Il n'y a pas de problème. Monsieur Sayo a été extrait de sa cellule pour être interrogé parce qu'il est impliqué dans une tentative d'atteinte à la sûreté intérieure de l'État. Il y a un processus en cours contre lui. »
Le procureur de la République se veut également rassurant sur l'état de santé d'Armel Sayo, mais l'avocat du chef rebelle émet des doutes. Il explique avoir saisi le bâtonnier, car il ne parvient pas à rencontrer son client.
Le gouvernement assure qu'il est en vie, mais ses proches en réclament des preuves. Réunis au domicile familial, depuis trois jours, ils sont plongés dans l'incertitude. Son grand frère demande des éclaircissements : « Avec les nouvelles qui nous parviennent de jour en jour et les images diffusées sur les réseaux sociaux, la famille s'inquiète. On a cherché à entrer en contact avec les membres du gouvernement pour avoir des précisions, ils ont refusé de nous recevoir. Nous ne sommes pas du tout situés. C'est sa présence que nous voulons. Nous voulons actuellement qu'on nous le fasse voir. Il faut qu'ils communiquent avec la famille. Qu’ils nous montrent le lieu dans lequel il se trouve pour permettre à un membre de la famille de venir le voir. Comme ça, nous serons rassurés. »
Pour le porte-parole du gouvernement, Maxime Balalou, la situation est sous contrôle. « Je peux vous rassurer clairement, au nom du gouvernement, que monsieur Sayo n'est pas décédé. Il est vivant. Les images qui circulent sont des montages grossiers. Ça, c'est le mauvais rôle de l'intelligence artificielle réalisé par les ennemis de la nation pour semer des troubles. Monsieur Sayo est en bonne santé. Il est également suivi médicalement. Monsieur Sayo est dans les services de la police. La famille doit rester calme. Il n'y a pas de problème. Monsieur Sayo a été extrait de sa cellule pour être interrogé parce qu'il est impliqué dans une tentative d'atteinte à la sûreté intérieure de l'État. Il y a un processus en cours contre lui. »
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