A l’ONU, plus personne ne doute qu’il y aura bien une opération de maintien de la paix en Centrafrique. Reste à savoir quand et dans quelles conditions. C’est la force africaine, la mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), qui va d’abord se déployer sous mandat de l’ONU à partir du 19 décembre. Elle doit aligner 3700 hommes.
Un effectif très insuffisant, mais qui recevra selon Gérard Araud, ambassadeur de France aux Nations unies, le soutien des troupes françaises dont le nombre devrait tripler pour atteindre quelque 1200 soldats.
« Nous considérons que les forces françaises devraient être ce que l'on appelle une 'bridging force', explique l'ambassadeur. C'est à dire pour d'abord mettre un peu d'ordre et pour apporter son soutien à la force africaine. Dans un premier temps, les forces françaises assureront un rôle de protection des civils. Mais très rapidement, ce sera la force africaine qui devra le faire ».
Le Conseil de sécurité de l'ONU examine les modalités de soutien de la Misca
Ce tandem Misca-armée française ne doit pas durer plus de quelques mois. Ban Ki-moon présentera d’ici le mois de mars son plan d’opération pour l’envoi de casques bleus en Centrafrique. D’abord 6000 puis 9000 hommes.
Les Etats-Unis ont toujours des réticences sur le coût de cette mission, mais les diplomates assurent tout le monde de l’urgence à intervenir rapidement en Centrafrique.
-
Umaro Sissoco Embalo: «Je ne vais pas extrader Bozizé je veux que cela soit clair»
-
Présidentielle en Mauritanie: le système de parrainage des candidats contesté par les oppositions
-
Cameroun: un séparatiste anglophone appelle à déposer les armes, un «non-événement» pour le gouvernement
-
Trafic de cocaïne en Côte d'Ivoire: 13 accusés dans une vaste affaire condamnés à 10 ans de prison
-
RDC: alors que de fortes pluies sont annoncées, l'État crée la polémique en demandant aux populations de s'organiser