Pour la première fois depuis trois ans, Marius revient dans sa maison du quartier Fondo, à côté du PK5. Ils étaient huit à vivre ici avant de fuir pour le camp de déplacés de l'aéroport en décembre 2013.
A l'arrivée, c'est la consternation : « Ils ont retiré la toiture, détruit tout et pendant la saison des pluies, les murs ont été déchirés. Je ne sais pas comment je peux faire. Ils ont enlevé la porte les fenêtres, tout ça », confie Marius.
En quittant le camp, les déplacés reçoivent une somme d'argent, calculée en fonction de la taille de la famille. Marius se demande s'il va réussir à s'en sortir. « J'ai reçu à Mpoko, à l'aéroport, 50 000 francs », dit-il.
Et d'expliquer : « J'ai pris une maison en location. La maison coûte 30 000 par mois, donc j'ai avancé, j'ai mis 10 000 dedans, ça fait 60 000. J'ai payé pour deux mois pour ma mère et mes frères et ma cadette. »
Le gouvernement de la République centrafricaine assure que les retournés dont les maisons ont été détruites recevront un appui logistique. Marius, lui, a calculé que la rénovation de sa maison lui coûterait un million de francs CFA, soit près d'un an de son salaire d'électricien, si tant est qu'il retrouve du travail.
-
Guinée-Bissau: le chef des observateurs de l'UA appelle à publier les résultats des élections
-
Burkina Faso: la junte du capitaine Ibrahim Traoré décide de rétablir la peine de mort
-
Guinée-Bissau: la junte au pouvoir installe un Conseil national de transition
-
Mali: l'imam Dicko prend la tête d'une nouvelle coalition d'opposition non violente et clandestine
-
Corruption, fraude, violences... l'unité militaire britannique au Kenya dénoncée par le Parlement du pays





Guinée-Bissau: le chef des observateurs de l'UA appelle à publier les résultats des élections


