La situation sécuritaire reste précaire dans le nord-ouest et dans le sud-est de la Centrafrique où les habitants de nombreux villages ne peuvent désormais plus exercer leurs activités librement en raison de la présence d'hommes armés en brousse qui agissent à la manière des coupeurs de route.
« Ils ont posé des mines sur tous les grands axes et les véhicules sont régulièrement pris au piège : chaque semaine, il y a des embuscades, des tueries, des pillages et des attaques sommaires aux alentours de Bozoum », confie ainsi Gédéon, un habitant du village de Garo situé sur la route de Baoro, dans le nord-ouest du pays, où des témoignages similaires ont également été recueillis dans les localités de Gouzé, Boforo et Kparé.
Alors que les promesses de trêve entre les groupes armés et le gouvernement n'ont pour l'instant rien donné, les autorités locales affirment que les rebelles commettent leurs exactions et se retirent avant l'arrivée des forces loyalistes, ce qui paralyse l'élevage et les activités économiques et agricoles de toute la région.
Face à l'insécurité, certains habitants décident d'aller trouver refuge dans les grandes villes
Dans le sud-est de la Centrafrique, la situation est particulièrement délicate dans le Haut-Mbomou à cause de la persistance du conflit impliquant les miliciens du groupe d'autodéfense Azande Ani Kpi Gbe, les Forces armées centrafricaines, les mercenaires de Wagner et des supplétifs issus de la rébellion UPC.
« Ils ont posé des mines sur tous les grands axes et les véhicules sont régulièrement pris au piège : chaque semaine, il y a des embuscades, des tueries, des pillages et des attaques sommaires aux alentours de Bozoum », confie ainsi Gédéon, un habitant du village de Garo situé sur la route de Baoro, dans le nord-ouest du pays, où des témoignages similaires ont également été recueillis dans les localités de Gouzé, Boforo et Kparé.
Alors que les promesses de trêve entre les groupes armés et le gouvernement n'ont pour l'instant rien donné, les autorités locales affirment que les rebelles commettent leurs exactions et se retirent avant l'arrivée des forces loyalistes, ce qui paralyse l'élevage et les activités économiques et agricoles de toute la région.
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