La Minusca, forte de 12.000 Casques bleus, fait face à au moins 61 accusations de fautes, dont 12 concernant des cas d'abus sexuels.Dans la plupart des quartiers de Bangui, les critiques fusent à l'encontre de la Minusca."Ils affirment qu'ils ne sont pas venus pour faire la guerre, ni pour désarmer les détenteurs illégaux d'armes de guerre, et qu'ils ne viennent pas mourir pour les Centrafricains. Il suffit de se lever tôt et de longer leur caserne pour voir les capotes usagées abandonnées", déclare un journaliste oeuvrant à la Maison de la Presse et des Journalistes (MPJ), voisine de la caserne et qui a requis l'anonymat.
"Ils se baladent jour et nuit dans de grosses voitures, et chaque jour on compte les morts, les braquages et les viols qui n'arrêtent pas. Ils sont venus désarmer les hommes, et s'amusent avec leurs femmes", dit sur un ton moqueur, Albertine Nguéngo, commerçante à Simbanza un marché d'un quartier sud."Elle a parfaitement raison, renchérit Josiane, vendeuse de beignets. Ils agissent plus vite sur les mineures, les jeunes filles et les femmes, au lieu d'appuyer sur leur gâchette contre les braqueurs, les détenteurs d'armes, les anti-balaka et ex-Séléka".
Désignant un véhicule 4X4 de l'ONU transportant des Casques bleus de la République démocratique du Congo (RDCongo), Boniface Voyémadé, lâche: "Ce sont des affairistes, ils vendent de tout: bouteilles d'eau, carburant, ceinturon, couteau commando, tenue, chaussures. Ils disent qu'ils ne gagnent pas assez".
"Et avec le fruit de la vente, ils sont là, nombreux, le soir autour de leur caserne, en quête de sexe. Tout compte pour eux: petite, jeune, grande, métisse, teint clair, noire", poursuit Simplice, vendeur de cigarettes.Mais ces critiques envers les Casques bleus n'empêchent pas les Centrafricains de reconnaître que leur société, comme les autres pays africains, est confrontée aux violences sexuelles depuis longtemps.
Le code pénal centrafricain réprime les cas de viol sur mineure, et prévoit des peines allant de un à cinq ans de prison ferme.
"Ils se baladent jour et nuit dans de grosses voitures, et chaque jour on compte les morts, les braquages et les viols qui n'arrêtent pas. Ils sont venus désarmer les hommes, et s'amusent avec leurs femmes", dit sur un ton moqueur, Albertine Nguéngo, commerçante à Simbanza un marché d'un quartier sud."Elle a parfaitement raison, renchérit Josiane, vendeuse de beignets. Ils agissent plus vite sur les mineures, les jeunes filles et les femmes, au lieu d'appuyer sur leur gâchette contre les braqueurs, les détenteurs d'armes, les anti-balaka et ex-Séléka".
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