En deux jours, depuis l’élection de Catherine Samba-Panza à la présidence de la République centrafricaine, une quinzaine de personnes ont été tuées à Bangui. Ce mercredi 22 janvier a été une « journée d'extrême violence », selon l’expression de la Croix Rouge centrafricaine : 27 personnes ont été blessées, la plupart à l'arme blanche. Les victimes, souvent de simples passants, ont été agressées au couteau ou à la machette en pleine rue en raison de leur appartenance communautaire.
Jeudi matin, trois personnes ont été tuées par des ex-rebelles de la Seleka, alors qu’une foule manifestait pour demander le départ des éléments de la Seleka de leur base de cantonnement au camp de Kasaï, près du centre de Bangui.
Des musulmans fuient le PK13
A la sortie nord de la ville, trois corps ont été retrouvés après l’attaque et la destruction par des milices chrétiennes ant-balaka d’une mosquée, au PK13. Un quartier d’où les musulmans fuient pour remonter vers le Tchad.
Cette violence s’abat sur les civils malgré la présence de la force française Sangaris. Ailleurs dans le pays, l’insécurité est encore totale, alors que la nouvelle présidente de transition a prêté serment à Bangui, jeudi, en présence du ministre français des Affaires étrangères. Celui-ci a reconnu, au micro de RFI, que « la question de la sécurité est une question majeure ».
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