Quand un joueur se trouve en situation d’échec ou stagne dans son club, il ne doit pas nécessairement plier définitivement bagage pour se refaire la cerise. La solution du prêt existe et elle est d’ailleurs souvent privilégiée par toutes les parties. Le club acquéreur profite d’une recrue à bas coût, tandis que l’employeur espère voir son protégé réussir loin de ses bases pour espérer le retrouver en meilleure forme ou le revendre à prix fort. Et cette année, la célèbre expression « le bonheur est dans le prêt » a un fort accent britannique, car les deux exemples les plus parlants concernent deux Anglais. Le premier, c’est Marcus Rashford. Passé du statut d’icône en devenir de Manchester United à celui de boulet pour les Red Devils, l’attaquant de 28 ans a quitté l’Angleterre pour la première fois de sa carrière. Après un prêt infructueux à Aston Villa, Rashford a atterri au FC Barcelone.
Pour beaucoup, les Catalans avaient attiré un nom connu pas cher, mais la plupart des observateurs ne s’attendaient à pas grand-chose. Aujourd’hui, le pur produit de MU a cloué le bec à tout ce petit monde. Titulaire indiscutable sous les ordres d’Hansi Flick, l’Anglais réalise tout simplement l’une des saisons les plus prolifiques de sa carrière (7 buts, 11 passes décisives en 23 matches) après ses cartons entre 2018 et 2020. Un rebond réussi qui l’a déjà convaincu de vouloir étendre son séjour en Catalogne. « J’apprécie beaucoup mon séjour en Espagne, le climat, la culture, la nourriture… Je me sens bien ici », avait-il déclaré fin octobre, avant d’en remettre une couche. « C’était tellement d’années au même endroit. Les gens l’oublient, mais j’ai passé 24 ou 23 ans à Manchester United. Parfois, on a juste besoin de changement. Je pense que c’est peut-être mon cas, et oui, et je suis en train de profiter en ce moment. (…) Oh oui, bien sûr (qu’il aimerait rester après son prêt, ndlr) ! J’apprécie ce club et je pense que pour tous ceux qui aiment le football, Barcelone est l’un des clubs clés de l’histoire du football. Pour un joueur, c’est un honneur. » Reste que si le montant de son option d’achat est plus qu’abordable (30 M€), le Barça n’est malheureusement pas encore assuré de pouvoir régler la note.
Les flops de MU retrouvent le sourire loin d’Old Trafford
Toujours à Manchester United, c’est cette fois du côté de Rasmus Højlund (22 ans) qu’il faut regarder. Recruté à prix d’or en 2023 (77,8 M€), l’ancien pensionnaire de l’Atalanta reste sur deux saisons moyennement convaincantes à Old Trafford (14 buts en championnat entre 2023 et 2025). De quoi lui valoir d’être considéré comme l’un des nombreux paris hors de prix ratés par MU. De retour en Italie du côté du Napoli, Hojlund avait visiblement besoin de retrouver la Serie A pour se relancer. Auteur de 6 buts et 2 passes décisives avec les Partenopei, le Danois revit. Idem pour André Onana (29 ans). Arrivé à MU en provenance de l’Inter pour 50 M€ en 2023, le Camerounais a rapidement affiché de grosses lacunes mentales. De quoi lui coller l’étiquette de « M. Boulette ». Heureusement pour lui, son prêt à Trabzonspor lui a permis de redresser la barre. Son club n’a perdu qu’un match de championnat et joue plus que jamais le titre de champion face aux ténors Galatasaray et Fenerbahçe. Et Onana se voit même rester plus longtemps. « Si je reste plus longtemps ici, je ferai de mon mieux pour apprendre le turc. Je connais déjà quelques mots, car j’ai déjà joué avec des joueurs turcs. »
Autre exilé de retour en grâce, Jack Grealish (30 ans) revit à Everton. Transfert record de Manchester City en 2021 (117,5 M€), l’ailier anglais a certes garni son palmarès chez les Cityzens (3 Premier League, 1 Ligue des Champions notamment), mais son penchant pour les soirées (très) arrosées) a fini par lui coûter sa place au sein de l’équipe entraînée par Pep Guardiola. « Jack est un joueur exceptionnel et il doit jouer. Ces deux dernières saisons, il n’a pas beaucoup joué et il doit retrouver du temps de jeu, l’excitation de jouer tous les trois jours et montrer à nouveau toutes ses qualités », déclarait le coach espagnol ces derniers mois. Invité à réagir par son entraîneur, Grealish a dû attendre son prêt chez les Toffees pour être mis devant le fait accompli. Un pari gagnant. À Everton, l’ailier a admis qu’il n’avait pas forcément eu le comportement adéquat pour performer dans un club du standing de City « Les gens disent : "il aime sortir, il aime faire la fête", et c’est vrai. Je veux pouvoir vivre ma vie et m’amuser, mais évidemment, il y a un moment et un endroit pour ça. Parfois, je n’ai probablement pas choisi les bons moments. À City, je ne m’aidais pas parfois, je le dis ouvertement, mais je ne pense pas que ce soit uniquement pour ça. »
Grealish revit
Depuis, Grealish a signé une première moitié de saison plus que satisfaisante avec sa nouvelle équipe. Everton ne joue pas de place dans le Big Four de Premier League, mais Grealish affiche 2 buts et 4 passes décisives en 17 matches. Ce n’est pas le bilan le plus impressionnant de la planète football, mais il faut remonter à la saison 2022/2023 ou à sa dernière année avec Aston Villa pour retrouver trace d’un meilleur bilan. Une renaissance qui pourrait lui rouvrir les portes de City selon Guardiola. « Je crois qu’il lui reste encore un an de contrat avec nous. L’important, c’est qu’il est de retour. Il a une énorme influence dans les matchs d’Everton. Après ce qui s’est passé, peut-être que Manchester City voudra le récupérer, mais je ne sais pas. Beaucoup de choses peuvent encore arriver. On verra. L’essentiel, c’est qu’il rejoue, qu’il enchaîne les minutes. C’est le niveau attendu. Je suis content, vraiment, honnêtement, qu’il soit de retour et qu’il fasse de son mieux ». Arrivé à Leicester la saison dernière en échange de 22,5 M€, Bilal El Khannouss (21 ans) n’est resté qu’un an chez les Foxes avant d’être prêté à Stuttgart l’été dernier. Le milieu de terrain international marocain a découvert le troisième championnat de sa carrière après la Jupiler League et la Premier League. Et en Bundesliga, il s’éclate. Avec 6 buts et 4 passes décisives en 20 matches au compteur, l’ancien pensionnaire de Genk a fait le bon choix dans une saison marquée par la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2026.
« Bien sûr, la Premier League a été ma priorité pour le dernier mercato. J’ai été en contact avec pas mal de clubs, j’ai même été en négociations avancées avec certains clubs. Mais ça n’a pas abouti. Et Stuttgart a toujours été là, donc c’était le bon moment. Je leur ai fait confiance, eux aussi, donc c’était le bon match », nous a-t-il d’ailleurs récemment confié. Lui ne disputera pas la CAN 2025, mais Samuel Chukwueze (26 ans) a quand même bien fait de quitter l’AC Milan (8 buts, 6 passes décisives en 70 matches) pour tenter sa chance en Premier League avec Fulham. Les Cottagers jouent le maintien, mais ils peuvent compter sur le Nigérian pour se sauver (2 buts, 4 assists en 9 matches). Enfin, Arthur Vermeeren (20 ans) est arrivé l’été dernier à l’Olympique de Marseille, à la surprise générale. Prêté par le RB Leipzig, le milieu belge a débarqué à l’heure où le club phocéen divorçait avec le meilleur joueur de son équipe, Adrien Rabiot. Recruté pour pallier ce départ, Vermeeren débarquait dans un contexte difficile. Mais en 14 apparitions, toutes compétitions confondues, le natif de Lier a convaincu le monde, y compris Roberto De Zerbi. « Arthur, je le voulais dans mon équipe l’an passé. Quand il est parti de l’Atlético, il a choisi Leipzig. Je l’avais appelé et parlé à son manager et au directeur sportif de l’Atlético, qui est un ami. C’est un bon joueur. Il joue bien et il est en train de vite se développer. C’est un joueur complet. On est content de lui. Il va prendre du volume et se développer. » Un pari réussi que l’OM tentera peut-être de transformer en transfert définitif l’été prochain.
Pour beaucoup, les Catalans avaient attiré un nom connu pas cher, mais la plupart des observateurs ne s’attendaient à pas grand-chose. Aujourd’hui, le pur produit de MU a cloué le bec à tout ce petit monde. Titulaire indiscutable sous les ordres d’Hansi Flick, l’Anglais réalise tout simplement l’une des saisons les plus prolifiques de sa carrière (7 buts, 11 passes décisives en 23 matches) après ses cartons entre 2018 et 2020. Un rebond réussi qui l’a déjà convaincu de vouloir étendre son séjour en Catalogne. « J’apprécie beaucoup mon séjour en Espagne, le climat, la culture, la nourriture… Je me sens bien ici », avait-il déclaré fin octobre, avant d’en remettre une couche. « C’était tellement d’années au même endroit. Les gens l’oublient, mais j’ai passé 24 ou 23 ans à Manchester United. Parfois, on a juste besoin de changement. Je pense que c’est peut-être mon cas, et oui, et je suis en train de profiter en ce moment. (…) Oh oui, bien sûr (qu’il aimerait rester après son prêt, ndlr) ! J’apprécie ce club et je pense que pour tous ceux qui aiment le football, Barcelone est l’un des clubs clés de l’histoire du football. Pour un joueur, c’est un honneur. » Reste que si le montant de son option d’achat est plus qu’abordable (30 M€), le Barça n’est malheureusement pas encore assuré de pouvoir régler la note.
Les flops de MU retrouvent le sourire loin d’Old Trafford
Toujours à Manchester United, c’est cette fois du côté de Rasmus Højlund (22 ans) qu’il faut regarder. Recruté à prix d’or en 2023 (77,8 M€), l’ancien pensionnaire de l’Atalanta reste sur deux saisons moyennement convaincantes à Old Trafford (14 buts en championnat entre 2023 et 2025). De quoi lui valoir d’être considéré comme l’un des nombreux paris hors de prix ratés par MU. De retour en Italie du côté du Napoli, Hojlund avait visiblement besoin de retrouver la Serie A pour se relancer. Auteur de 6 buts et 2 passes décisives avec les Partenopei, le Danois revit. Idem pour André Onana (29 ans). Arrivé à MU en provenance de l’Inter pour 50 M€ en 2023, le Camerounais a rapidement affiché de grosses lacunes mentales. De quoi lui coller l’étiquette de « M. Boulette ». Heureusement pour lui, son prêt à Trabzonspor lui a permis de redresser la barre. Son club n’a perdu qu’un match de championnat et joue plus que jamais le titre de champion face aux ténors Galatasaray et Fenerbahçe. Et Onana se voit même rester plus longtemps. « Si je reste plus longtemps ici, je ferai de mon mieux pour apprendre le turc. Je connais déjà quelques mots, car j’ai déjà joué avec des joueurs turcs. »
Autre exilé de retour en grâce, Jack Grealish (30 ans) revit à Everton. Transfert record de Manchester City en 2021 (117,5 M€), l’ailier anglais a certes garni son palmarès chez les Cityzens (3 Premier League, 1 Ligue des Champions notamment), mais son penchant pour les soirées (très) arrosées) a fini par lui coûter sa place au sein de l’équipe entraînée par Pep Guardiola. « Jack est un joueur exceptionnel et il doit jouer. Ces deux dernières saisons, il n’a pas beaucoup joué et il doit retrouver du temps de jeu, l’excitation de jouer tous les trois jours et montrer à nouveau toutes ses qualités », déclarait le coach espagnol ces derniers mois. Invité à réagir par son entraîneur, Grealish a dû attendre son prêt chez les Toffees pour être mis devant le fait accompli. Un pari gagnant. À Everton, l’ailier a admis qu’il n’avait pas forcément eu le comportement adéquat pour performer dans un club du standing de City « Les gens disent : "il aime sortir, il aime faire la fête", et c’est vrai. Je veux pouvoir vivre ma vie et m’amuser, mais évidemment, il y a un moment et un endroit pour ça. Parfois, je n’ai probablement pas choisi les bons moments. À City, je ne m’aidais pas parfois, je le dis ouvertement, mais je ne pense pas que ce soit uniquement pour ça. »
Grealish revit
Depuis, Grealish a signé une première moitié de saison plus que satisfaisante avec sa nouvelle équipe. Everton ne joue pas de place dans le Big Four de Premier League, mais Grealish affiche 2 buts et 4 passes décisives en 17 matches. Ce n’est pas le bilan le plus impressionnant de la planète football, mais il faut remonter à la saison 2022/2023 ou à sa dernière année avec Aston Villa pour retrouver trace d’un meilleur bilan. Une renaissance qui pourrait lui rouvrir les portes de City selon Guardiola. « Je crois qu’il lui reste encore un an de contrat avec nous. L’important, c’est qu’il est de retour. Il a une énorme influence dans les matchs d’Everton. Après ce qui s’est passé, peut-être que Manchester City voudra le récupérer, mais je ne sais pas. Beaucoup de choses peuvent encore arriver. On verra. L’essentiel, c’est qu’il rejoue, qu’il enchaîne les minutes. C’est le niveau attendu. Je suis content, vraiment, honnêtement, qu’il soit de retour et qu’il fasse de son mieux ». Arrivé à Leicester la saison dernière en échange de 22,5 M€, Bilal El Khannouss (21 ans) n’est resté qu’un an chez les Foxes avant d’être prêté à Stuttgart l’été dernier. Le milieu de terrain international marocain a découvert le troisième championnat de sa carrière après la Jupiler League et la Premier League. Et en Bundesliga, il s’éclate. Avec 6 buts et 4 passes décisives en 20 matches au compteur, l’ancien pensionnaire de Genk a fait le bon choix dans une saison marquée par la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2026.
« Bien sûr, la Premier League a été ma priorité pour le dernier mercato. J’ai été en contact avec pas mal de clubs, j’ai même été en négociations avancées avec certains clubs. Mais ça n’a pas abouti. Et Stuttgart a toujours été là, donc c’était le bon moment. Je leur ai fait confiance, eux aussi, donc c’était le bon match », nous a-t-il d’ailleurs récemment confié. Lui ne disputera pas la CAN 2025, mais Samuel Chukwueze (26 ans) a quand même bien fait de quitter l’AC Milan (8 buts, 6 passes décisives en 70 matches) pour tenter sa chance en Premier League avec Fulham. Les Cottagers jouent le maintien, mais ils peuvent compter sur le Nigérian pour se sauver (2 buts, 4 assists en 9 matches). Enfin, Arthur Vermeeren (20 ans) est arrivé l’été dernier à l’Olympique de Marseille, à la surprise générale. Prêté par le RB Leipzig, le milieu belge a débarqué à l’heure où le club phocéen divorçait avec le meilleur joueur de son équipe, Adrien Rabiot. Recruté pour pallier ce départ, Vermeeren débarquait dans un contexte difficile. Mais en 14 apparitions, toutes compétitions confondues, le natif de Lier a convaincu le monde, y compris Roberto De Zerbi. « Arthur, je le voulais dans mon équipe l’an passé. Quand il est parti de l’Atlético, il a choisi Leipzig. Je l’avais appelé et parlé à son manager et au directeur sportif de l’Atlético, qui est un ami. C’est un bon joueur. Il joue bien et il est en train de vite se développer. C’est un joueur complet. On est content de lui. Il va prendre du volume et se développer. » Un pari réussi que l’OM tentera peut-être de transformer en transfert définitif l’été prochain.
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