La Brigade de recherches (Br) du commissariat de Pikine (banlieue dakaroise) a été le théâtre d’une vive tension entre policiers et militaires dans la nuit de samedi 26 octobre et dimanche 27 octobre .Les militaires ont voulu extraire un de leurs éléments dans les mains des policiers. Ils se tenaient en joue à quelques mètres et il a fallu l’intervention de la Brigade prévôtale pour éviter un bain de sang.
Tout est parti lors d’une patrouille de la Brigade de recherches de Pikine qui avait interpellé un groupe de jeune qui fumaient des joints derrière les cantines des tatoueurs au marché Zinc (Pikine). Parmi eux, il y’avait un Caporal-chef de l’armée sénégalaise, en civil et un présumé dealer. Pris en flagrant délit de détention d’offre et de cession de chanvre , ils ont tenté de se disperser mais les policiers ont été plus rapides qu’eux et ils ont bouclé le périmètre. Une bagarre s’en est suivi quand le sous-officier de classe 2019 s’est interposé avec brutalité en voulant soustraire le dealer à l’arrestation. Il a dégainé son arme avant d’en frapper un policier au visage. Suite à cet affrontement acharné, le Caporal-chef, le dealer, ainsi qu’un tatoueur sont maitrisés, menottés et conduits au commissariat de Pikine pour être placés en garde à vue.
Profitant d’un moment d’inattention, le militaire identifié comme A.S, 29 ans, a prévenu ses supérieurs hiérarchiques de son arrestation. La personne qui a reçu l’appel a ordonné la récupération sans délai de leur élément pris dans le feu des policiers, selon les informations du journal l’Observation. Ainsi, un pickup rempli de soldat a foulé l’enceinte du commissariat. Leur chef, visiblement déterminé, a exigé la libération de A.S. Quand les policiers ont refusé d’obtempérer, le ton a monté, les insultes ont fusé, et les deux camps en sont venus aux mains. Face à la gravité de la situation, les policiers ont fait appel au renfort et quelques instants après, des unités de polices se sont convergés vers l’épicentre de la crise. Mais il a fallu l’intervention des hautes autorités militaires pour éviter que le commissariat ne soit pas une arène d’un conflit fratricide.
Après d’intense discussion à huis clos, un protocole de sortie de crise est adopté : le Caporal-chef A.S est remis à la Brigade prévôtale, la gendarmerie militaire est chargée de traiter les infractions commises parles soldats. Le dealer et le tatoueur sont restés sous la responsabilité de la police, et une décharge est signé sur place.
En attendant de connaitre le sort du Caporal-chef, les deux mis en cause pour offre ou cession, détention de chanvre indien sont toujours en garde à vue et pourraient être déférés ce lundi matin au Tribunal de Pikine Guédiawaye.
Tout est parti lors d’une patrouille de la Brigade de recherches de Pikine qui avait interpellé un groupe de jeune qui fumaient des joints derrière les cantines des tatoueurs au marché Zinc (Pikine). Parmi eux, il y’avait un Caporal-chef de l’armée sénégalaise, en civil et un présumé dealer. Pris en flagrant délit de détention d’offre et de cession de chanvre , ils ont tenté de se disperser mais les policiers ont été plus rapides qu’eux et ils ont bouclé le périmètre. Une bagarre s’en est suivi quand le sous-officier de classe 2019 s’est interposé avec brutalité en voulant soustraire le dealer à l’arrestation. Il a dégainé son arme avant d’en frapper un policier au visage. Suite à cet affrontement acharné, le Caporal-chef, le dealer, ainsi qu’un tatoueur sont maitrisés, menottés et conduits au commissariat de Pikine pour être placés en garde à vue.
Profitant d’un moment d’inattention, le militaire identifié comme A.S, 29 ans, a prévenu ses supérieurs hiérarchiques de son arrestation. La personne qui a reçu l’appel a ordonné la récupération sans délai de leur élément pris dans le feu des policiers, selon les informations du journal l’Observation. Ainsi, un pickup rempli de soldat a foulé l’enceinte du commissariat. Leur chef, visiblement déterminé, a exigé la libération de A.S. Quand les policiers ont refusé d’obtempérer, le ton a monté, les insultes ont fusé, et les deux camps en sont venus aux mains. Face à la gravité de la situation, les policiers ont fait appel au renfort et quelques instants après, des unités de polices se sont convergés vers l’épicentre de la crise. Mais il a fallu l’intervention des hautes autorités militaires pour éviter que le commissariat ne soit pas une arène d’un conflit fratricide.
Après d’intense discussion à huis clos, un protocole de sortie de crise est adopté : le Caporal-chef A.S est remis à la Brigade prévôtale, la gendarmerie militaire est chargée de traiter les infractions commises parles soldats. Le dealer et le tatoueur sont restés sous la responsabilité de la police, et une décharge est signé sur place.
En attendant de connaitre le sort du Caporal-chef, les deux mis en cause pour offre ou cession, détention de chanvre indien sont toujours en garde à vue et pourraient être déférés ce lundi matin au Tribunal de Pikine Guédiawaye.
Autres articles
-
Escroquerie aux devises : un homme arrêté à Rosso en tentant de fuir vers la Mauritanie
-
Vol de bétail: un réseau de malfaiteurs démantelé dans le secteur de Sangalkam
-
Mouvement International Russophile: Le Sénégalais Souleyanta Ndiaye réélu secrétaire général adjoint
-
Déguerpissements des marchands ambulants : le CDIMAS annonce un sit-in le 19 décembre prochain
-
Prix E-jicom 2025 : la huitième édition célébrée ce 13 décembre sous le signe de la Résilience





Escroquerie aux devises : un homme arrêté à Rosso en tentant de fuir vers la Mauritanie


