Deux questions sont à l'ordre du jour de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU réuni pour évoquer la situation en Éthiopie : l'accès à l'aide des populations civiles, d'abord, mais aussi le retrait annoncé de l'armée érythréenne du Tigré.
Or rien n'indique, cette fois encore, qu'un consensus pourra être atteint. Depuis le déclenchement du conflit en novembre, les membres du Conseil ne sont jamais parvenus à s'entendre. Lors de la dernière réunion, le 3 mars, la Russie et la Chine avaient refusé de signer un texte commun, considérant que le conflit était une « affaire intérieure » éthiopienne.
Une nouvelle tuerie dénoncée par Amnesty
Toutefois la réunion de ce jeudi a lieu alors que de nombreux témoignages indiquent que, contrairement aux annonces du gouvernement éthiopien, les troupes érythréennes se battent toujours dans la province. Amnesty International a d'ailleurs dénoncé jeudi matin une nouvelle tuerie perpétrée lundi dernier par des soldats érythréens dans les rues d'Adoua.
À bord de camions traversant la ville, selon des témoins oculaires, ils ont ouvert le feu sans raison apparente, tuant ou blessant de nombreux passants. Cette information a d'ailleurs été confirmée à la mi-journée par les autorités intérimaires du Tigré, qui évoquent un bilan de neuf morts, et affirment que l'armée fédérale éthiopienne a dû intervenir pour mettre fin à la tuerie.
Or rien n'indique, cette fois encore, qu'un consensus pourra être atteint. Depuis le déclenchement du conflit en novembre, les membres du Conseil ne sont jamais parvenus à s'entendre. Lors de la dernière réunion, le 3 mars, la Russie et la Chine avaient refusé de signer un texte commun, considérant que le conflit était une « affaire intérieure » éthiopienne.
Une nouvelle tuerie dénoncée par Amnesty
Toutefois la réunion de ce jeudi a lieu alors que de nombreux témoignages indiquent que, contrairement aux annonces du gouvernement éthiopien, les troupes érythréennes se battent toujours dans la province. Amnesty International a d'ailleurs dénoncé jeudi matin une nouvelle tuerie perpétrée lundi dernier par des soldats érythréens dans les rues d'Adoua.
À bord de camions traversant la ville, selon des témoins oculaires, ils ont ouvert le feu sans raison apparente, tuant ou blessant de nombreux passants. Cette information a d'ailleurs été confirmée à la mi-journée par les autorités intérimaires du Tigré, qui évoquent un bilan de neuf morts, et affirment que l'armée fédérale éthiopienne a dû intervenir pour mettre fin à la tuerie.
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