Les citoyens concernés ont consacré des milliers d’heures à la confection de dossiers de candidats et de listes dans la perspective des élections législatives. J’y ai été associé pour la première fois en ma qualité de chef du parti ACT, choisi au sein de la coalition JOYYANTI par mes pairs pour en être la tête de file.
C’est donc «en direct», et tenant à être associé aux «tâches pratiques» que j’ai pu me rendre compte à quel point notre administration se mettait parfois en retard de son propre progrès.
Il est en effet demandé aux citoyens de s’adresser aux services publics afin de produire des documents tels que les extraits de casier judiciaire et les extraits de naissance. Il leur est demandé de faire certifier auprès de ces services des copies de carte d’identité. Dans le contexte spécifique de confection des nouvelles cartes d’identité et d’électeur, il leur a aussi été demandé de produire copie du récépissé délivré par les services publics au moment de leur enrôlement.
Ces productions de documents nécessitent souvent de se rendre dans la localité de sa naissance, donc de parcourir des centaines de kilomètres en prenant sur son temps de travail, et d’ensuite trouver les moyens d’acheminement des documents obtenus vers le quartier général de leur parti.
Nous aurons pourtant remarqué que les services publics sont déjà détenteurs de l’information qu’ils réclament ou dont ils demandent la «certification» (par eux-mêmes) de leur caractère authentique. Autrement dit, des milliers d’heures, des milliers de kilomètres parcourus, des dépenses inconsidérées sont perdues pour des démarches inutiles.
Le numéro d’identification nationale (NIN) a été un remarquable progrès de l’administration. Toute l’information dont l’organisateur des élections a besoin peut être retrouvée auprès de l’administration à partir du NIN. Alors pourquoi ces procédures lourdes et inutiles, coûteuses en heures, en énergie et en frais ? La simple communication du NIN permet aux services publics, en particulier au Ministère de l’Intérieur en charge de l’organisation des élections ou à la CENA de disposer de toute l’information nécessaire sur le candidat.
Je ne pense pas que l’objectif soit d’épuiser ou de décourager un grand nombre parmi les partis et coalitions souhaitant présenter des candidats aux élections.
Il est par contre absolument nécessaire de réformer les procédures de nos administrations pour les rendre plus performantes, soulager le citoyen et éviter l’élimination de candidats et de listes qui auront pourtant produit de la stricte conformité.
La coalition JOYYANTI y veillera.
Dakar le 4 juin 2017
Abdoul Mbaye
Président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail
Tête de liste de la coalition Joyyanti
C’est donc «en direct», et tenant à être associé aux «tâches pratiques» que j’ai pu me rendre compte à quel point notre administration se mettait parfois en retard de son propre progrès.
Il est en effet demandé aux citoyens de s’adresser aux services publics afin de produire des documents tels que les extraits de casier judiciaire et les extraits de naissance. Il leur est demandé de faire certifier auprès de ces services des copies de carte d’identité. Dans le contexte spécifique de confection des nouvelles cartes d’identité et d’électeur, il leur a aussi été demandé de produire copie du récépissé délivré par les services publics au moment de leur enrôlement.
Ces productions de documents nécessitent souvent de se rendre dans la localité de sa naissance, donc de parcourir des centaines de kilomètres en prenant sur son temps de travail, et d’ensuite trouver les moyens d’acheminement des documents obtenus vers le quartier général de leur parti.
Nous aurons pourtant remarqué que les services publics sont déjà détenteurs de l’information qu’ils réclament ou dont ils demandent la «certification» (par eux-mêmes) de leur caractère authentique. Autrement dit, des milliers d’heures, des milliers de kilomètres parcourus, des dépenses inconsidérées sont perdues pour des démarches inutiles.
Le numéro d’identification nationale (NIN) a été un remarquable progrès de l’administration. Toute l’information dont l’organisateur des élections a besoin peut être retrouvée auprès de l’administration à partir du NIN. Alors pourquoi ces procédures lourdes et inutiles, coûteuses en heures, en énergie et en frais ? La simple communication du NIN permet aux services publics, en particulier au Ministère de l’Intérieur en charge de l’organisation des élections ou à la CENA de disposer de toute l’information nécessaire sur le candidat.
Je ne pense pas que l’objectif soit d’épuiser ou de décourager un grand nombre parmi les partis et coalitions souhaitant présenter des candidats aux élections.
Il est par contre absolument nécessaire de réformer les procédures de nos administrations pour les rendre plus performantes, soulager le citoyen et éviter l’élimination de candidats et de listes qui auront pourtant produit de la stricte conformité.
La coalition JOYYANTI y veillera.
Dakar le 4 juin 2017
Abdoul Mbaye
Président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail
Tête de liste de la coalition Joyyanti
Autres articles
-
Diplomatie : Le Sénégal et la Belgique discutent de l’efficience de leur programme de coopération 2024-2029
-
Kolda : l’APR mobilise ses troupes en perspective des prochaines échéances
-
Journée des Martyrs : "Sonko a désormais désigné Diomaye Faye comme nouvelle cible" (Thierno Alassane Sall)
-
Crise politique : "Il y a une ligne rouge que Diomaye et Sonko ne veulent pas franchir" (Analyste politique)
-
Budget 2026 : une enveloppe de plus de 728 milliards de F CFA pour le ministère des Infrastructures




Diplomatie : Le Sénégal et la Belgique discutent de l’efficience de leur programme de coopération 2024-2029


