
Selon un responsable américain cité par les agences de presse, le président américain Barack Obama serait parvenu à un accord avec la Chine, l'Inde et l'Afrique du Sud. Cet accord, "significatif", reste toutefois "insuffisant pour combattre le réchauffement climatique", mais c'est "une première étape importante", ajoute ce responsable américain. L'accord fixe comme objectif de contenir à 2 °C l'élévation des températures moyennes d'ici à 2050. Il porte également sur des mécanismes de financement d'adaptation au réchauffement climatique. Pays riches et pays en développement ont également accepté d'établir une liste de leurs engagements et des mesures prises pour contrer le réchauffement climatique et de fournir par le biais de "communications nationales" des informations sur l'état de leurs émissions.
"C'EST DUR"
Les 120 chefs d'Etat et de gouvernement restants au-delà de 18 heures, ont multiplié réunions et appartés pour tenter de rallier leurs positions en vue de ce qui devrait être une déclaration politique contre le réchauffement climatique, prémice à un véritable accord, contraignant. Les dissensions persistant, l'ONU avait demandé dès la mi-journée aux délégations de "ne pas partir [vendredi] soir". Nicolas Sarkozy reconnaissait en fin d'après-midi que "c'est dur". Le président Dmitri Medvedev – à l'instar du président Lula – est parti vers 19 heures en raison d'autres obligations, mais son conseiller pour le climat "a tous les pouvoirs nécessaires".
Le président américain Barack Obama, arrivé dans la matinée, a campé sur ses positions peu ambitieuses (environ 4 % de réduction des émissions de CO2 en 2020 par rapport au niveau de 1990). Un entretien avec le premier ministre chinois Wen Jiabao, qui se refusait à tout contrôle international des objectifs que la Chine se fixerait, avait permis des "progrès", selon un membre de la délégation américaine. Les leaders des pays responsables de 40 % des émissions mondiales de CO2 s'étaient à nouveau vus, en fin de journée.
DERNIERS BROUILLONS
Plusieurs projets de déclaration se sont succédé, cinq points restant à trancher. Le quatrième brouillon – le dernier en date à circuler auprès des délégations et des médias – fixe la fin 2010 comme date-butoir pour conclure un traité sur le climat. Il prévoit un objectif global de 50 % de émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2050, porté à 80 % pour les pays industrialisés. Concession aux Etats émergents, la hausse des températures mondiales devrait être limitée à 2 °C par rapport à l'ère pré-industrielle, avec une révision en 2016 et une limitation plus sévère, à 1,5 °C. Dans le quatrième projet de déclaration, la question des objectifs à l'échéance 2020 n'est pas tranchée, ce que regrettent certains pays en développement qui hésitent dès lors à s'engager. Selon des diplomates, ces objectifs intermédiaires seront décidés en janvier. Car les récentes promesses des différents pays conduiraient à une hausse de la température moyenne de la planète de 3 °C, selon une note confidentielle de l'ONU.
Un certain consensus semble s'être fait jour sur une aide financière immédiate de 30 milliards de dollars sur trois ans (2010-2012) et jusqu'à 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 pour aider les pays en développement à faire face aux impacts du réchauffement.
Après une matinée tendue, seul le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a fait une véritable annonce. En se disant prêt à "faire un sacrifice" pour aider financièrement les pays les plus vulnérables, il a fait bouger les lignes de partage traditionnelles entre pays industrialisés et pays en développement.
Au micro du Monde.fr, Nicolas Hulot, présent à Copenhague, ne cachait pas son mécontentement, tout comme le directeur général de Greenpeace France, Pascal Husting, tandis que le député Europe Ecologie Yannick Jadot reprochait à Barack Obama de "flinguer le sommet". Lors d'un chat à la mi-journée, Laurence Tubiana, membre de la délégation française, ne cachait pas ses craintes d'un relatif échec. Le seul bilan positif enregistré était celui… du contre-sommet organisé par les associations.
"C'EST DUR"
Les 120 chefs d'Etat et de gouvernement restants au-delà de 18 heures, ont multiplié réunions et appartés pour tenter de rallier leurs positions en vue de ce qui devrait être une déclaration politique contre le réchauffement climatique, prémice à un véritable accord, contraignant. Les dissensions persistant, l'ONU avait demandé dès la mi-journée aux délégations de "ne pas partir [vendredi] soir". Nicolas Sarkozy reconnaissait en fin d'après-midi que "c'est dur". Le président Dmitri Medvedev – à l'instar du président Lula – est parti vers 19 heures en raison d'autres obligations, mais son conseiller pour le climat "a tous les pouvoirs nécessaires".
Le président américain Barack Obama, arrivé dans la matinée, a campé sur ses positions peu ambitieuses (environ 4 % de réduction des émissions de CO2 en 2020 par rapport au niveau de 1990). Un entretien avec le premier ministre chinois Wen Jiabao, qui se refusait à tout contrôle international des objectifs que la Chine se fixerait, avait permis des "progrès", selon un membre de la délégation américaine. Les leaders des pays responsables de 40 % des émissions mondiales de CO2 s'étaient à nouveau vus, en fin de journée.
DERNIERS BROUILLONS
Plusieurs projets de déclaration se sont succédé, cinq points restant à trancher. Le quatrième brouillon – le dernier en date à circuler auprès des délégations et des médias – fixe la fin 2010 comme date-butoir pour conclure un traité sur le climat. Il prévoit un objectif global de 50 % de émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2050, porté à 80 % pour les pays industrialisés. Concession aux Etats émergents, la hausse des températures mondiales devrait être limitée à 2 °C par rapport à l'ère pré-industrielle, avec une révision en 2016 et une limitation plus sévère, à 1,5 °C. Dans le quatrième projet de déclaration, la question des objectifs à l'échéance 2020 n'est pas tranchée, ce que regrettent certains pays en développement qui hésitent dès lors à s'engager. Selon des diplomates, ces objectifs intermédiaires seront décidés en janvier. Car les récentes promesses des différents pays conduiraient à une hausse de la température moyenne de la planète de 3 °C, selon une note confidentielle de l'ONU.
Un certain consensus semble s'être fait jour sur une aide financière immédiate de 30 milliards de dollars sur trois ans (2010-2012) et jusqu'à 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 pour aider les pays en développement à faire face aux impacts du réchauffement.
Après une matinée tendue, seul le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a fait une véritable annonce. En se disant prêt à "faire un sacrifice" pour aider financièrement les pays les plus vulnérables, il a fait bouger les lignes de partage traditionnelles entre pays industrialisés et pays en développement.
Au micro du Monde.fr, Nicolas Hulot, présent à Copenhague, ne cachait pas son mécontentement, tout comme le directeur général de Greenpeace France, Pascal Husting, tandis que le député Europe Ecologie Yannick Jadot reprochait à Barack Obama de "flinguer le sommet". Lors d'un chat à la mi-journée, Laurence Tubiana, membre de la délégation française, ne cachait pas ses craintes d'un relatif échec. Le seul bilan positif enregistré était celui… du contre-sommet organisé par les associations.
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