Henri Konan Bédié (G), Alassane Ouattara (C) et Alphonse Djé Djé Mady (D) du RHDP à la sortie de leur entretien avec le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur dans la crise ivoirienne, le 21 février 2010 à Ouagadougou.
Tel le phœnix, l’opposition ivoirienne renaît de ses cendres. On la disait moribonde, on moquait son impuissance, un quotidien à son propos osait même récemment ce titre : « Il n’y a rien en face » - entendez en face de Gbagbo.
En une semaine, l’opposition a prouvé le contraire. Se laissant porter par la vague que l’on a vue enfler à mesure que s’égrenaient les jours de la semaine dernière, elle maintient ses appels à manifester. Cette ola de tous les dangers a déjà fait couler le sang vendredi 19 février à Gagnoa.
Le fait nouveau, c’est « la colère des populations qui est montée d’un cran », observe le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié. Quant aux morts de Gagnoa, l’opposition entend saisir, à fin d’enquête, la Cour pénale internationale.
Conscient du danger, Blaise Compaoré accoure aujourd’hui à Abidjan. Médiateur dans la crise ivoirienne, le président burkinabé vient à la rencontre du président Gbagbo avec, pour objectif, la réunion d’un nouveau CPC, le Cadre permanent de concertation.
Organe suprême de décision de l’accord politique de Ouagadougou, le précédent CPC du 3 décembre 2009 était censé être le dernier avant l’élection présidentielle prévue fin février-début mars. La colère de l’opposition face à la double dissolution décrétée par le président Gbagbo de la Commission électorale indépendante et du gouvernement en a décidé autrement.
En une semaine, l’opposition a prouvé le contraire. Se laissant porter par la vague que l’on a vue enfler à mesure que s’égrenaient les jours de la semaine dernière, elle maintient ses appels à manifester. Cette ola de tous les dangers a déjà fait couler le sang vendredi 19 février à Gagnoa.
Le fait nouveau, c’est « la colère des populations qui est montée d’un cran », observe le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié. Quant aux morts de Gagnoa, l’opposition entend saisir, à fin d’enquête, la Cour pénale internationale.
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