En Côte d’Ivoire, Damana Adia Pickass, l'un des bras droit de l’ancien président Laurent Gbagbo a été arrêté hier, selon le procureur de la République. Cette arrestation s’inscrit dans un contexte où les deux principales formations politiques de l’opposition, le PPA-CI et le PDCI, appellent, depuis plusieurs semaines, à des mobilisations. Des rassemblements interdits par les autorités qui craignent de possibles « troubles à l’ordre public ».
Cette arrestation de Damana Adia Pickass, deuxième vice-président du Conseil stratégique et politique du PPA-CI est intervenue mardi soir, 4 novembre, à Bingerville. En cause notamment des appels « à l’insurrection populaire et au renversement des institutions », estime Oumar Braman Koné, le procureur de la République.
Suite à l’invalidation des candidatures de Laurent Gbagbo et de Tidjane Thiam, leurs partis, le PPA-CI et le PDCI, réunis autour du « Front commun », ont multiplié les appels à des marches « quotidiennes », pour « la paix, la justice et la démocratie » mais aussi pour contester, « un 4ème mandat anticonstitutionnel d’Alassane Ouattara ». Invoquant des risques de troubles à l’ordre public, les autorités ont interdit les marches jusqu’au 17 décembre.
Or d’après le parquet, ces appels « ont conduit à des attroupements armés et non armés », dit-il, et qui « ont occasionné des actes de violence portant atteinte à la sûreté nationale, des assassinats, des vols à main armée (…) » ou encore des « empêchements de vote ainsi que des destructions de matériel électoral », lit-on dans un communiqué.
Plus de 710 personnes ont été interpellées après la marche interdite du 11 octobre. Parmi elles, plus d’une centaine ont été condamnées à trois ans de prison ferme pour troubles à l’ordre public.
Cette arrestation de Damana Adia Pickass, deuxième vice-président du Conseil stratégique et politique du PPA-CI est intervenue mardi soir, 4 novembre, à Bingerville. En cause notamment des appels « à l’insurrection populaire et au renversement des institutions », estime Oumar Braman Koné, le procureur de la République.
Suite à l’invalidation des candidatures de Laurent Gbagbo et de Tidjane Thiam, leurs partis, le PPA-CI et le PDCI, réunis autour du « Front commun », ont multiplié les appels à des marches « quotidiennes », pour « la paix, la justice et la démocratie » mais aussi pour contester, « un 4ème mandat anticonstitutionnel d’Alassane Ouattara ». Invoquant des risques de troubles à l’ordre public, les autorités ont interdit les marches jusqu’au 17 décembre.
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