« Le droit a été dit et le jeu démocratique est maintenant ouvert », a assuré le président ivoirien à Bouaflé.
Loin de répondre aux demandes de l’opposition qui réclame notamment les dissolutions de la Commission électorale indépendante (CEI) et du Conseil constitutionnel, Alassane Ouattara a fustigé ses adversaires. Il les accuse d’instrumentaliser les jeunes « au lieu de leur trouver des emplois ». Il dénonce des tentatives de perturbations du processus électoral. « Il faut arrêter de faire peur aux Ivoiriens. Je sais que les appels à la désobéissance civile n’iront nulle part » a commenté le chef de l’État, en référence à l’appel à la mobilisation lancé une semaine plus tôt par le « front uni » de l’opposition.
L'opposition clouée au pilori
La visite présidentielle a pris des allures de meetings lorsque que le Premier ministre est monté à la tribune. Hamed Bakayoko a longuement défendu le bilan des dix dernières années et a vilipendé les opposants. « Inconscients », « ils incitent à la violence, ils incitent à la rébellion » a-t-il dénoncé. « S’il y a des destructions de biens publics ou privés, le soir on sera à votre maison pour vous apporter la note », a prévenu le Premier ministre.
Au cours des derniers mois, Alassane Ouattara a multiplié ces visites en région, où il a enchaîné les inaugurations de routes ou l’électrification de villages. Depuis quelques semaines, l’opposition accuse la présidence d’user des moyens de l’État pour faire campagne en vue de l’élection présidentielle.
Loin de répondre aux demandes de l’opposition qui réclame notamment les dissolutions de la Commission électorale indépendante (CEI) et du Conseil constitutionnel, Alassane Ouattara a fustigé ses adversaires. Il les accuse d’instrumentaliser les jeunes « au lieu de leur trouver des emplois ». Il dénonce des tentatives de perturbations du processus électoral. « Il faut arrêter de faire peur aux Ivoiriens. Je sais que les appels à la désobéissance civile n’iront nulle part » a commenté le chef de l’État, en référence à l’appel à la mobilisation lancé une semaine plus tôt par le « front uni » de l’opposition.
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La visite présidentielle a pris des allures de meetings lorsque que le Premier ministre est monté à la tribune. Hamed Bakayoko a longuement défendu le bilan des dix dernières années et a vilipendé les opposants. « Inconscients », « ils incitent à la violence, ils incitent à la rébellion » a-t-il dénoncé. « S’il y a des destructions de biens publics ou privés, le soir on sera à votre maison pour vous apporter la note », a prévenu le Premier ministre.
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