Non seulement le Conseil de sécurité prolonge leur mandat de six mois, mais il n’écarte pas l’idée d’envoyer des troupes supplémentaires dans le pays. Les Nations unies pourraient ainsi opérer un redéploiement de contingents entre leur mission au Libéria et celle présente sur le sol ivoirien.
La diplomatie est en train de céder la place à la confrontation
Par ailleurs, si le mandat des casques bleus est avant tout de protéger les civils, il est défini par une résolution placée sous Chapitre VII de la Charte de l’ONU, lequel autorise le recours à la force en cas de menace contre la paix, rupture de la paix ou actes d'agression. Selon le chef des opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, des casques bleus ont déjà été pris pour cible et ont du riposter. En clair, la diplomatie est en train de céder la place à la confrontation.
De plus, l’ONU dénonce des violations massives des droits de l’homme, notamment des attaques visant des civils et le personnel onusien, certaines perpétrées, affirme l'ONU, avec l’appui de mercenaires. Les personnes tenues pour responsables seront traduites en justice prévient le Conseil de sécurité, qui se dit prêt à imposer des sanctions ciblées contre ceux qui menacent le processus de paix.