Simplice Koffi Kouadio, le procureur de la République d’Abidjan lors d'une conférence de presse le 1er juillet 2011. AFP / SIA KAMBOU
Dans le quartier Doukouré, non loin du commissariat du 16ème arrondissement de Yopougon, une place entourée d’habitations modestes, une fosse commune contenant environ 30 corps, quelques tombes sommaires alignées à côté de la fosse commune. Les habitants du quartier vivent à côté depuis neuf mois. L’exhumation est faite pour des raisons d’enquête. C’est le début avant de s’intéresser à d’autres fosses communes, dit le procureur de la République d’Abidjan, Simplice Koffi Kouadio.
« Ce n’est pas le seul endroit qui nous a été signalé. Il y a divers endroits à Yopougon. Il fallait être prêt. Et c’est maintenant que nous avons réuni les moyens nécessaires pour procéder à toutes ces exhumations ».
Autour de la place, se pressent plusieurs habitants du quartier, dont une femme qui dit que le corps exhumé est celui de son mari. «…Mon mari, c’était un musulman, ça fait mal, ça fait mal ».
Cette exhumation ravive des souvenirs douloureux chez ceux qui ont perdu un frère, un mari ou tout simplement un ami. « La réconciliation d’abord, c’est de déterrer les corps (…). On ne peut jamais pardonner...Ce qui s’est passé dans l’année 2011, on ne veut jamais que cela se répète encore ».
Selon les témoignages recueillis dans le quartier Doucouré, les personnes enterrées dans la fosse commune ont été tuées par des milices pro-Gbagbo au lendemain de sa chute en avril dernier.
Source: RFI
« Ce n’est pas le seul endroit qui nous a été signalé. Il y a divers endroits à Yopougon. Il fallait être prêt. Et c’est maintenant que nous avons réuni les moyens nécessaires pour procéder à toutes ces exhumations ».
Autour de la place, se pressent plusieurs habitants du quartier, dont une femme qui dit que le corps exhumé est celui de son mari. «…Mon mari, c’était un musulman, ça fait mal, ça fait mal ».
Cette exhumation ravive des souvenirs douloureux chez ceux qui ont perdu un frère, un mari ou tout simplement un ami. « La réconciliation d’abord, c’est de déterrer les corps (…). On ne peut jamais pardonner...Ce qui s’est passé dans l’année 2011, on ne veut jamais que cela se répète encore ».
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Source: RFI
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