Le mois dernier, le porte-parole de la Commission électorale indépendante Emile Ebrottié se félicitait d’une augmentation de 13% du nombre d’électeurs inscrits sur les listes. Mais depuis le mot d’ordre de boycott actif de l’opposition, et les événements violents et parfois meurtriers des dernières semaines, l’engouement se fait moins sentir.
Pour la CEI, ce ralentissement reste marginal et circonscrit aux zones considérées comme sensibles. Elle avait déjà prolongé la date limite de retrait des cartes, puis centralisé leur distribution sur quelques lieux plus sécurisés, comme les gendarmeries et les postes de police.
La Plateforme des organisations de la société civile pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire constate également un relâchement dans la récupération du sésame, hormis pour la partie nord du territoire. Son coordonnateur Drissa Soulama estime que les populations restent traumatisées par les violences du passé et craignent des représailles.
De leur côté, des sources au sein de missions d’observation internationale notent aussi un retrait moindre, mais difficile de mesurer si ce sont les dernières violences qui dissuadent ou tout simplement les militants de l’opposition qui respectent la consigne de ne pas participer au processus.
Pour les observateurs, la participation au scrutin pourrait s’en trouver affectée. Mais le porte-parole de la CEI Emile Ebrottié se veut confiant, précisant que les cartes attendront les électeurs dans leur bureau de vote le jour J, et que la carte nationale d’identité sera acceptée le cas échéant.
Pour la CEI, ce ralentissement reste marginal et circonscrit aux zones considérées comme sensibles. Elle avait déjà prolongé la date limite de retrait des cartes, puis centralisé leur distribution sur quelques lieux plus sécurisés, comme les gendarmeries et les postes de police.
La Plateforme des organisations de la société civile pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire constate également un relâchement dans la récupération du sésame, hormis pour la partie nord du territoire. Son coordonnateur Drissa Soulama estime que les populations restent traumatisées par les violences du passé et craignent des représailles.
De leur côté, des sources au sein de missions d’observation internationale notent aussi un retrait moindre, mais difficile de mesurer si ce sont les dernières violences qui dissuadent ou tout simplement les militants de l’opposition qui respectent la consigne de ne pas participer au processus.
Pour les observateurs, la participation au scrutin pourrait s’en trouver affectée. Mais le porte-parole de la CEI Emile Ebrottié se veut confiant, précisant que les cartes attendront les électeurs dans leur bureau de vote le jour J, et que la carte nationale d’identité sera acceptée le cas échéant.
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