Simone Gbagbo, 63 ans, est soupçonnée par la CPI d’avoir participé à des réunions ayant conduit à des meurtres, des viols et des actes de persécution commis sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011. Son époux, Laurent Gbagbo est lui aussi soupçonné par la CPI de crimes contre l’humanité et est détenu à La Haye, siège de la CPI, depuis novembre 2011. Son refus de céder le pouvoir à son rival, l’actuel président Alassane Ouattara, avait plongé le pays dans une crise qui a fait 3 000 morts.
« Simone Gbagbo était très proche professionnellement et idéologiquement de son mari », a indiqué la CPI. Elle aurait participé aux réunions préparatoires à la mise en œuvre du plan des forces pro-Gbagbo pour conserver le pouvoir. Elle aurait aussi donné des instructions en vue « de commettre des crimes contre les personnes qui représentaient une menace pour le pouvoir de son mari », a également assuré la CPI, qui ajoute que Simone Gbagbo « avait le pouvoir de contrôler les milices de jeunes et de leur donner directement des instructions ».
La face obscure de Simone Gbagbo, ce sont ces liens présumés avec les escadrons de la mort, apparus en 2004 et s’en prenant aux militants du Rassemblement des républicains (RDR). Ce sont aussi les diatribes virulentes contre la France et un rôle, jamais éclairci, dans la disparition du journaliste français Guy-André Kieffer, en 2004.
Arrêtée en avril 2011 à Abidjan, en même temps que son époux, Simone Gbagbo est depuis détenue dans le nord de la Côte d’Ivoire et jugée, depuis le 13 novembre, pour génocide et crimes de sang, atteinte à la sûreté de l’Etat et infractions économiques, dans le cadre des enquêtes sur la crise allant de décembre 2010 à avril 2011.
Le FPI dénonce le mandat d’arrêt
Parallèlement à l’émission du mandat d’arrêt, la CPI a également demandé le transfert de Simone Gbagbo à la Haye. Réponse du gouvernement ivoirien : la Côte d’Ivoire dira « au moment opportun » si elle veut transférer Simone Gbagbo.
Et de son côté, l'organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights
Watch (HRW) a appelé la CPI et les autorités ivoiriennes à « faire de rapides progrès afin de s’assurer que les forces pro-Ouattara, impliquées dans les crimes, répondent également de ces crimes devant la justice ».
Source: RFI
« Simone Gbagbo était très proche professionnellement et idéologiquement de son mari », a indiqué la CPI. Elle aurait participé aux réunions préparatoires à la mise en œuvre du plan des forces pro-Gbagbo pour conserver le pouvoir. Elle aurait aussi donné des instructions en vue « de commettre des crimes contre les personnes qui représentaient une menace pour le pouvoir de son mari », a également assuré la CPI, qui ajoute que Simone Gbagbo « avait le pouvoir de contrôler les milices de jeunes et de leur donner directement des instructions ».
La face obscure de Simone Gbagbo, ce sont ces liens présumés avec les escadrons de la mort, apparus en 2004 et s’en prenant aux militants du Rassemblement des républicains (RDR). Ce sont aussi les diatribes virulentes contre la France et un rôle, jamais éclairci, dans la disparition du journaliste français Guy-André Kieffer, en 2004.
Arrêtée en avril 2011 à Abidjan, en même temps que son époux, Simone Gbagbo est depuis détenue dans le nord de la Côte d’Ivoire et jugée, depuis le 13 novembre, pour génocide et crimes de sang, atteinte à la sûreté de l’Etat et infractions économiques, dans le cadre des enquêtes sur la crise allant de décembre 2010 à avril 2011.
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Source: RFI
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