L’ADDR est chargée de l’orientation générale, la coordination, la supervision et l’exécution des actions de Désarmement, de Démobilisation, de Réinsertion, de Réintégration socio-économique des Ex-Combattants ainsi que la réhabilitation communautaire dans les zones d’accueil des ex-combattants.
Pour l'instant, quarante-six mille d'entre eux ont suivi tout le processus de profilage, désarmement, formation et réintégration.
Pour ce faire, l'ADDR a lancé une campagne de sensibilisation en direction des anciens combattants qui ne l'ont pas encore contactée. La cérémonie a eu lieu en présence des ministres de l'intérieur et de la défense ainsi que du chef d'Etat-major général.
Dans la mesure où l’intégration du processus se fait sur la base du volontariat, il est impossible de contraindre un ancien combattant à rejoindre l’ADDR. C'est pourquoi l'ADDR tente par tous les moyens de les séduire. Fidèle SARASSORO, directeur de l’ADDR, précise qu’il « faut avant toute chose que les ex combattants qui restent à prendre en charge soient fortement sensibilisés de façon à ce qu'ils adhèrent pleinement au processus et bénéficient des nombreux programmes que l'ADDR met à leur disposition. La campagne que nous lançons utilisera tous les moyens, tous les vecteurs et tous les secteurs de la communication pour contacter, alerter, décider et motiver les ex-combattants pour qu'ils intègrent rapidement le processus DDR. »
Parmi ces moyens, figurent l'envoi de milliers de messages sms invitant les concernés à contacter la structure. Le système prévoit des accusés de réception permettant de savoir si le message a été bien reçu. Sur cette base, l'ADDR essaie aussi d'appeler les destinataires pour tenter de leur présenter de vive voix les opportunités du programme.
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