Recrudescence de vols, kidnapping, trafic d'armes... Les combats dans les deux régions anglophones du Cameroun ont des conséquences directes de l'autre côté de la frontière, dans l'Etat de Cross River.
Les rapports font état d'une dégradation de la sécurité. « Le commandement militaire a identifié environ 27 routes terrestres différentes à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, nous explique Chritian Ita, le porte-parole du gouvernorat. Nous assistons à une prolifération du trafic d'armes sur ces routes, en raison de la guerre qui a cours dans le sud du Cameroun. Il y a également une augmentation des cas de kidnapping. Les rapports indiquent également que les insurgés viennent recruter des combattants au Nigeria, majoritairement des jeunes gens qui servent de mercenaires pour la lutte sécessionniste camerounaise ».
L'opération militaire lancée ce mardi, doit durer un mois. Plus de 800 hommes ont été déployés dans l'Etat de Cross River. Une grande majorité de militaires ainsi que des agents des services de l'immigration et des renseignements.
« En plus de l'envoi de troupes, l'opération va permettre de construire des bases militaires et d'observation le long de ces routes pour qu'il y ait une solution permanente à ce problème sécuritaire, poursuit Chritian Ita. Si on ferme nos frontières qu'est ce qu'il adviendra de tous ces Camerounais qui ne sont pas des combattants ? Ils fuient la crise pour sauver leur vie. On ne peut pas fermer cette frontière ».
Selon les autorités du gouvernorat, près de 40 000 Camerounais sont aujourd'hui réfugiés dans l'Etat de Cross River. Des civils, répartis dans plusieurs localités le long de la frontière, et dont le nombre augmente de jour en jour.
Les rapports font état d'une dégradation de la sécurité. « Le commandement militaire a identifié environ 27 routes terrestres différentes à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, nous explique Chritian Ita, le porte-parole du gouvernorat. Nous assistons à une prolifération du trafic d'armes sur ces routes, en raison de la guerre qui a cours dans le sud du Cameroun. Il y a également une augmentation des cas de kidnapping. Les rapports indiquent également que les insurgés viennent recruter des combattants au Nigeria, majoritairement des jeunes gens qui servent de mercenaires pour la lutte sécessionniste camerounaise ».
L'opération militaire lancée ce mardi, doit durer un mois. Plus de 800 hommes ont été déployés dans l'Etat de Cross River. Une grande majorité de militaires ainsi que des agents des services de l'immigration et des renseignements.
« En plus de l'envoi de troupes, l'opération va permettre de construire des bases militaires et d'observation le long de ces routes pour qu'il y ait une solution permanente à ce problème sécuritaire, poursuit Chritian Ita. Si on ferme nos frontières qu'est ce qu'il adviendra de tous ces Camerounais qui ne sont pas des combattants ? Ils fuient la crise pour sauver leur vie. On ne peut pas fermer cette frontière ».
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