La Guinée-Bissau n’est représentée que par son ministre des Affaires étrangères. Le Premier ministre Aristides Gomes, soutenu par la Cédéao et refusé par le président Mario Vaz , n’a finalement pas fait le déplacement de Niamey.
Un message fort pour Bissau
En ouvrant les travaux, le président en exercice de la Cédéao, Mahamadou Issoufou a déclaré que ce pays vit actuellement une « situation de crise politique et nationale grave avec des conséquences désastreuses pour le pays et la sous-région. La Cédéao est devant une situation de déstabilisation de la Guinée-Bissau avec des risques réels de guerre civile », a-t-il ajouté.
Le sommet de Niamey doit envoyer aux protagonistes, dit-on, un message très clair : « La Cédéao ne peut tolérer pour quelque raison que ce soit la déstabilisation d’un État membre ». Les chefs d’État réunis à Niamey craignent surtout les risques de confrontation entre les différentes forces de défense et de sécurité nationales sans oublier la force d’appui à la tête de la Cédéao.
■ De la responsabilité des pays de la zone franc
Lors d’une réunion à Bruxelles avec ses homologues européens, le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a réagi à l’annonce de Patrice Talon. Le responsable français reste sur la même ligne que lors de la réunion des ministres des Finances et des responsables des institutions économiques et monétaires des pays zone franc : la France est d’accord pour une réforme ambitieuse, mais c’est de la responsabilité des 14 pays de la zone.
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