Le désormais ex-président malien Ibrahim Boubacar Keïta pourrait s’expatrier aux Émirats arabes unis, mais Dakar semble rester ouverte pour l’accueillir, selon sputnik. Pour nombre de chefs d’État déchus du pouvoir et condamnés à l’exil, la capitale sénégalaise est une destination privilégiée, mais avec des fortunes diverses.
Depuis la prise du pouvoir au Mali par le Conseil national de salut du peuple (CNSP) le 18 août dernier, le sort d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est au cœur des tractations entre la junte et l’entourage de l’ex-chef d’État démissionnaire.
Sous la pression d’organisations internationales qui réclament sa «libération immédiate», la junte malienne étudierait les possibles pays d’accueil. Selon Africa Intelligence du 20 août, IBK, «très affaibli physiquement depuis plusieurs semaines», privilégierait les Émirats arabes unis (EAU) où il a déjà ses quartiers médicaux. Néanmoins, deux autres capitales ouest-africaines auraient proposé d’accueillir l’ancien numéro un. Dakar pourrait être l’une d’elles.
«Dakar étant trop près de Bamako, Abu Dhabi me semble plus plausible comme destination d’exil pour l’ex-Président Ibrahim Boubacar Keïta. Le contexte dans lequel intervient ce changement de régime au Mali est totalement différent de celui dans lequel l’ancien chef d’État Amadou Toumani Touré avait pu trouver refuge au Sénégal. Le Sénégal est un maillon important de la Cedeao qui, elle-même, est juge et partie dans ce dossier», souligne à sputnik Emmanuel Dupuy, président de l’Institut prospective et sécurité en Europe (IPSE).
Depuis la prise du pouvoir au Mali par le Conseil national de salut du peuple (CNSP) le 18 août dernier, le sort d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est au cœur des tractations entre la junte et l’entourage de l’ex-chef d’État démissionnaire.
Sous la pression d’organisations internationales qui réclament sa «libération immédiate», la junte malienne étudierait les possibles pays d’accueil. Selon Africa Intelligence du 20 août, IBK, «très affaibli physiquement depuis plusieurs semaines», privilégierait les Émirats arabes unis (EAU) où il a déjà ses quartiers médicaux. Néanmoins, deux autres capitales ouest-africaines auraient proposé d’accueillir l’ancien numéro un. Dakar pourrait être l’une d’elles.
«Dakar étant trop près de Bamako, Abu Dhabi me semble plus plausible comme destination d’exil pour l’ex-Président Ibrahim Boubacar Keïta. Le contexte dans lequel intervient ce changement de régime au Mali est totalement différent de celui dans lequel l’ancien chef d’État Amadou Toumani Touré avait pu trouver refuge au Sénégal. Le Sénégal est un maillon important de la Cedeao qui, elle-même, est juge et partie dans ce dossier», souligne à sputnik Emmanuel Dupuy, président de l’Institut prospective et sécurité en Europe (IPSE).
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