Lundi 16 juillet, Rached Ghannouchi, 71 ans, a été reconduit dans ses fonctions à la présidence du parti Ennahda.
Pour Rached Ghannouchi, l’unité du pays est menacée. Menacée d’abord par les médias et leurs discours « guerriers ». Des médias qui selon lui, attisent les tensions et dressent les partis politiques les uns contre les autres.
Le leader d'Ennahda accuse notamment la presse d’avoir accordé trop d’importance à un projet d’article de la future Constitution. Un texte critiqué, car il évoque la complémentarité et non l’égalité entre hommes et femmes. Pour sa défense, Rached Ghannouchi assure que l’égalité fait consensus entre Ennahda et ses partenaires de la coalition au pouvoir.
Autre initiative d’Ennahda jugée liberticide : son projet de loi de criminalisation de l’atteinte au sacré. Il a, lui aussi, fait couler beaucoup d’encre.
La deuxième mise en garde de Rached Ghannouchi concerne la multiplication des appels à la grève, avec en tête ceux de l’Union générale des travailleurs tunisiens. L’UGTT représente une réelle force d’opposition en Tunisie.
A travers son communiqué, le chef d’Ennahda défend donc à la fois son parti et le gouvernement, un mélange des genres qui fait craindre à certains ici, le retour d’un parti hégémonique, clé de voûte de l’ancien régime.
Source: RFI
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