On le surnommait le Léonard Cohen africain. Geoffrey Oryema a quitté l'Ouganda à l'âge de 23 ans. Il s'est réfugié en France fuyant la dictature d'Amin Dada après l'assassinat de son père qui était alors ministre.
Il enregistre son premier album Exile en 1990 y alternant des morceaux à la guitare et d'autres accompagnés de Sanza et de harpe nanga. L'album est produit par Brian Eno, le grand metteur en son des U2. Son tube « Ye ye ye » figure dans son 1er album et fera sa célébrité. Pendant 7 ans la chanson sera le générique de l'émission Le cercle de minuit sur Antenne 2.
Son 2e album Beat the border en 1994 lui ouvre la porte des Etats-Unis où il effectue une large tournée.
Dans son 3e album Night tonight en 1997 Geoffrey Oryema associe le chanteur zaïrois Lokua Kanza. Le chanteur ougandais continue par la suite à mêler les instruments traditionnels africains à la guitare.
Depuis 2006, son fils Oceng Oryema l'accompagne à la batterie et aux percussions.
Geoffrey Oryema collabore aussi avec les cinéastes composant les musiques du documentaire « Les invisibles », réalisé entre autres par Wim Wenders sur les mercenaires du nord de l'Ouganda. Une de ses chansons est choisie comme bande originale du film de Sean Penn The last face en 2016.
Geoffrey Oryema est revenu sur sa terre natale pour la première fois depuis son exil le 17 décembre 2016 pour un concert à Kampala chargé d'émotion.
■ Réaction de Rob Bozas, producteur de Geoffrey Oryema
« Nous avons perdu un ami merveilleux, un homme fantastique. Il apportait une chance positive au monde. Geoffrey avait ce talent incroyable pour dire les choses très simplement. Ses chansons sont très accessibles, mais plus on les écoute et plus on en cerne la profondeur. Et il excellait à pousser les gens à réfléchir, à penser au monde, aux droits de l'homme, à être des humains responsables.
Il a eu une vie plutôt privilégiée en Ouganda. Il a grandi au sein de l'élite et c'est seulement quand son père a été assassiné par le régime d'Amin Dada, quand il a été poussé à l'exil, que tout a changé. Son premier album s'appelle d'ailleurs Exil. Sa fameuse chanson "Land of Anaka" parle de son pays et de ses origines. Il parlait beaucoup de l'exil et de la nécessité de se trouver un nouveau foyer et de créer une nouvelle vie. Tout cela l'a terriblement affecté, mais c'est ce qui a fait de lui un être humain plein de compassion. »
Il enregistre son premier album Exile en 1990 y alternant des morceaux à la guitare et d'autres accompagnés de Sanza et de harpe nanga. L'album est produit par Brian Eno, le grand metteur en son des U2. Son tube « Ye ye ye » figure dans son 1er album et fera sa célébrité. Pendant 7 ans la chanson sera le générique de l'émission Le cercle de minuit sur Antenne 2.
Son 2e album Beat the border en 1994 lui ouvre la porte des Etats-Unis où il effectue une large tournée.
Dans son 3e album Night tonight en 1997 Geoffrey Oryema associe le chanteur zaïrois Lokua Kanza. Le chanteur ougandais continue par la suite à mêler les instruments traditionnels africains à la guitare.
Depuis 2006, son fils Oceng Oryema l'accompagne à la batterie et aux percussions.
Geoffrey Oryema collabore aussi avec les cinéastes composant les musiques du documentaire « Les invisibles », réalisé entre autres par Wim Wenders sur les mercenaires du nord de l'Ouganda. Une de ses chansons est choisie comme bande originale du film de Sean Penn The last face en 2016.
Geoffrey Oryema est revenu sur sa terre natale pour la première fois depuis son exil le 17 décembre 2016 pour un concert à Kampala chargé d'émotion.
■ Réaction de Rob Bozas, producteur de Geoffrey Oryema
« Nous avons perdu un ami merveilleux, un homme fantastique. Il apportait une chance positive au monde. Geoffrey avait ce talent incroyable pour dire les choses très simplement. Ses chansons sont très accessibles, mais plus on les écoute et plus on en cerne la profondeur. Et il excellait à pousser les gens à réfléchir, à penser au monde, aux droits de l'homme, à être des humains responsables.
Il a eu une vie plutôt privilégiée en Ouganda. Il a grandi au sein de l'élite et c'est seulement quand son père a été assassiné par le régime d'Amin Dada, quand il a été poussé à l'exil, que tout a changé. Son premier album s'appelle d'ailleurs Exil. Sa fameuse chanson "Land of Anaka" parle de son pays et de ses origines. Il parlait beaucoup de l'exil et de la nécessité de se trouver un nouveau foyer et de créer une nouvelle vie. Tout cela l'a terriblement affecté, mais c'est ce qui a fait de lui un être humain plein de compassion. »
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