Le Sénégal veut réduire son déficit budgétaire à 5,2 % d’ici 2026, contre 7,8 % actuellement, a annoncé Bassirou Sarr, directeur de cabinet du ministère des Finances et du Budget. Présent aux assises de l’entreprise organisées par le Conseil national du patronat (CNP), il a précisé que cet objectif “traduit la volonté de l’État de dépenser moins et de solliciter moins les entreprises et les consommateurs”. Selon lui, cette politique d’assainissement permettra de “laisser davantage de richesse circuler dans le secteur privé”, dans un contexte où le gouvernement mise sur une relance tirée par l’investissement productif.
Sur la dette intérieure, Bassirou Sarr a fait savoir qu’un “effort exceptionnel de 529 milliards de francs CFA” a été engagé dans la loi de finances rectificative 2025, dont 218 milliards déjà exécutés, soit un taux de 87 %. Il a ajouté qu’un montant supplémentaire de 300 milliards de francs CFA est prévu dans la loi de finances 2026 pour poursuivre l’apurement de la dette envers les entreprises nationales. “Cette démarche s’inscrit dans une logique de transparence et de crédibilité budgétaire”, a-t-il assuré, rappelant que le ministère a lancé un processus de recensement et de certification des dettes dues au secteur privé, afin de “mettre fin au financement indirect de l’État sur les entreprises”.
Parallèlement, plusieurs réformes structurantes sont en cours. Le directeur de cabinet a cité trois chantiers majeurs : le nouveau Code des investissements, déjà promulgué ; le Code général des impôts et le Code des douanes, actuellement en phase de co-construction avec les organisations patronales et les ministères sectoriels. Il a également annoncé le lancement prochain de la réforme foncière, “un domaine clé pour le développement du capital productif et l’émergence du secteur privé national”.
“Nos finances publiques demeurent résilientes, notre économie reste solide et nous prévoyons un taux de croissance de 7,8 % en fin d’année”, a conclu M. Sarr, réaffirmant la volonté du gouvernement de maintenir la stabilité macroéconomique tout en soutenant les acteurs économiques nationaux.
Sur la dette intérieure, Bassirou Sarr a fait savoir qu’un “effort exceptionnel de 529 milliards de francs CFA” a été engagé dans la loi de finances rectificative 2025, dont 218 milliards déjà exécutés, soit un taux de 87 %. Il a ajouté qu’un montant supplémentaire de 300 milliards de francs CFA est prévu dans la loi de finances 2026 pour poursuivre l’apurement de la dette envers les entreprises nationales. “Cette démarche s’inscrit dans une logique de transparence et de crédibilité budgétaire”, a-t-il assuré, rappelant que le ministère a lancé un processus de recensement et de certification des dettes dues au secteur privé, afin de “mettre fin au financement indirect de l’État sur les entreprises”.
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