Les temps sales continuent pour les enfants talibés. Après les abus constatés sur des enfants à Kaolack, c’est au tour d’autres de fuir leurs daaras pour échapper aux brimades et corrections de leur maître.
En effet, les militaires du cantonnement de Badiouré, dans le département de Bignona, ont récupéré près d’une dizaine d’enfants talibés qui fuyaient les brimades et corrections de leur maître pour rentrer chez eux, en Guinée Bissau dans la forêt, a rapporté la la radio sud fm (privée).
«Nous avons échangé rapidement avec ces enfants qui nous ont dit qu’ils étaient déstabilisés. Sur les 8, 6 étaient de la Guinée Bissau et qu’ils voulaient rentrer chez eux», a déclaré le spécialiste des enfants en service à l’UNICEF qui rappelle que la moyenne d’âge de ces enfants est de 6 à 7 ans.
«C’était très émouvant de voir que ces enfants étaient pieds nus, affamés et marchaient au moins 13 km et s’engageaient ainsi à rentrer chez eux à pieds», a témoigné M. Gassama au micro de notre confrère qui a pris contact avec les autorités locales de Bignona.
C’est dans ce cadre, d’ailleurs, que la gendarmerie a procédé aux premiers éléments d’enquête. Il a même été question d’entrer en contact avec les autorités diplomatiques de Bissau.
En effet, les militaires du cantonnement de Badiouré, dans le département de Bignona, ont récupéré près d’une dizaine d’enfants talibés qui fuyaient les brimades et corrections de leur maître pour rentrer chez eux, en Guinée Bissau dans la forêt, a rapporté la la radio sud fm (privée).
«Nous avons échangé rapidement avec ces enfants qui nous ont dit qu’ils étaient déstabilisés. Sur les 8, 6 étaient de la Guinée Bissau et qu’ils voulaient rentrer chez eux», a déclaré le spécialiste des enfants en service à l’UNICEF qui rappelle que la moyenne d’âge de ces enfants est de 6 à 7 ans.
«C’était très émouvant de voir que ces enfants étaient pieds nus, affamés et marchaient au moins 13 km et s’engageaient ainsi à rentrer chez eux à pieds», a témoigné M. Gassama au micro de notre confrère qui a pris contact avec les autorités locales de Bignona.
C’est dans ce cadre, d’ailleurs, que la gendarmerie a procédé aux premiers éléments d’enquête. Il a même été question d’entrer en contact avec les autorités diplomatiques de Bissau.
Autres articles
-
Tragédie à Diamaguène Sicap Mbao: pour une dette de 200 FCFA, un homme poignardé à mort
-
Sécurité frontalière : plus de 10 000 comprimés de Tramadol saisis à Moussala
-
Coubalan : le Président Bassirou Diomaye Faye annonce la mise en place de coopératives agricoles communautaires
-
Casamance : plus de 2,2 millions de mètres carrés déminés, près de 870 victimes recensées (CNAMS)
-
Campagne agricole 2025 : le président du CNCR salue de bons résultats mais alerte sur les semences




Tragédie à Diamaguène Sicap Mbao: pour une dette de 200 FCFA, un homme poignardé à mort


