Le président nigérien déchu a saisi la cour de justice de la Cédéao d'une plainte pour séquestration et détention arbitraire. L’un de ses avocats, Me Seydou Mohamed Diagne, avocat au barreau de Dakar, demande à la Cour de justice de l’organisation ouest-africaine la libération immédiate et sans condition de Mohamed Bazoum et de sa famille et le rétablissement de l’ordre constitutionnel sans délai. Des propos recueillis par Abdoulaye Diallo de la rédaction Fulfulde de RFI.
« Ça concerne le président de la République Mohamed Bazoum, son épouse Hadiza Bazoum, son fils Salem Bazoum, qui ont été illégalement arrêtés, séquestrés et détenu arbitrairement. Et nous demandons à la Cour de justice de la Cédéao leur libération immédiate. Ainsi et surtout le rétablissement de l'ordre constitutionnel au Niger par la remise du pouvoir sans délai au président Mohamed Bazoum afin qu'il puisse terminer son mandat.
Y a-t-il des chances que ces requêtes aboutissent ?
Je pense qu'il n'est pas discutable ou contestable devant un tribunal ou une cour aussi prestigieuse que celle de la Cédéao, que les droits de l'homme de Monsieur Bazoum, de son épouse et de son enfant ont été violés. Il n'est pas non plus sérieusement discutable que les putschs, les coups d'État et tous les changements anticonstitutionnels sont des choses qui sont formellement proscrites et interdites par tous les instruments juridiques internationaux et régionaux en vigueur dans l'espace Cédéao. »
« Ça concerne le président de la République Mohamed Bazoum, son épouse Hadiza Bazoum, son fils Salem Bazoum, qui ont été illégalement arrêtés, séquestrés et détenu arbitrairement. Et nous demandons à la Cour de justice de la Cédéao leur libération immédiate. Ainsi et surtout le rétablissement de l'ordre constitutionnel au Niger par la remise du pouvoir sans délai au président Mohamed Bazoum afin qu'il puisse terminer son mandat.
Y a-t-il des chances que ces requêtes aboutissent ?
Je pense qu'il n'est pas discutable ou contestable devant un tribunal ou une cour aussi prestigieuse que celle de la Cédéao, que les droits de l'homme de Monsieur Bazoum, de son épouse et de son enfant ont été violés. Il n'est pas non plus sérieusement discutable que les putschs, les coups d'État et tous les changements anticonstitutionnels sont des choses qui sont formellement proscrites et interdites par tous les instruments juridiques internationaux et régionaux en vigueur dans l'espace Cédéao. »
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