La présidente du parti "Car Lenenn", Amsatou Sow Sidibé, a exprimé sur sa page Facebook sa "déception sur l'orientation donnée" au processus de consolidation du dialogue politique, mais appréciant la réunion de consolidation des termes de référence.
Amsatou Sow Sidibé considère que le dialogue est "uniquement articulé autour de considérations politiques alors que bien d’autres questions fondamentales sont occultées". "Il y a certes intérêt à régler la question électorale mais moult problématiques restent en suspens : les morts dans les migrations clandestines, l’Éducation, la Justice, ou encore la gouvernance pour lutter contre la pauvreté."
En outre, Amsatou Sow Sidibé regrette que "les discussions ne concernent que les acteurs politiques et la société civile". Elle martèle : "La base de la population n’est pas conviée, les citoyens lambda, les syndicats, les chefs religieux musulmans, chrétiens et coutumiers ont leur mot à dire, tout comme le secteur privé."
"J'apprécie la réunion de consolidation des termes de référence du dialogue politique du 28 mai prochain mais je suis déçue par l’orientation donnée à ce processus", a-t-elle souligné, estimant qu’"en l’état actuel des choses le dialogue est galvaudé, en ce sens qu’il n’intègre pas de discussions sérieuses approfondies, inclusives, sur les questions prioritaires».
Amsatou Sow Sidibé considère que le dialogue est "uniquement articulé autour de considérations politiques alors que bien d’autres questions fondamentales sont occultées". "Il y a certes intérêt à régler la question électorale mais moult problématiques restent en suspens : les morts dans les migrations clandestines, l’Éducation, la Justice, ou encore la gouvernance pour lutter contre la pauvreté."
"Je regrette la mise en place d’une commission cellulaire pour superviser le processus parce qu'il faudrait autre chose qu’une commission cellulaire pour l’élection, car c’est limitatif. C’est la raison pour laquelle nous avons proposé en lieu et place de cette commission un comité d’observation de la concertation avec des personnalités qui sont des voix autorisées et qui ont comme mission d’encadrer les concertations et d’assurer le suivi et l’évaluation des engagements pris".
En outre, Amsatou Sow Sidibé regrette que "les discussions ne concernent que les acteurs politiques et la société civile". Elle martèle : "La base de la population n’est pas conviée, les citoyens lambda, les syndicats, les chefs religieux musulmans, chrétiens et coutumiers ont leur mot à dire, tout comme le secteur privé."
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