Une aide de 100 000 ariary, soit environ 25 euros, a été distribuée, théoriquement pour près de 190 000 familles dont les revenus ont été interrompus et celles les plus exposées à un risque d’insécurité alimentaire.
À Tamatave et Fianarantsoa, les trois villes où ce plan d’aide d’urgence a été lancé, la grogne monte chez les ménages qui s’estiment lésés. Les fokontany, administrations de quartier, chargées d’inscrire les bénéficiaires, sont pointées du doigt. Détournements en faveur de familles qui ne correspondent pas aux critères de vulnérabilité, ménages qui ont bénéficié plusieurs fois de cet appui financier… les accusations fusent.
« Comme nous sommes dans une situation d’exception et d’urgence, les mesures pour prévenir tous les abus et dysfonctionnements dans le processus de distribution de ces aides n’ont pas été bien préparées », explique une source au sein du Bureau indépendant anti-corruption. « Les critères ou les pièces à fournir n’étaient pas très précis ce qui a favorisé ces anomalies. Des ménages qui avaient vraiment besoin de ce soutien n’ont pas pu l’obtenir », poursuit-elle.
La société civile réclame depuis plusieurs semaines plus de transparence sur le ciblage des familles bénéficiaires. Une aide qui a été financée par les bailleurs de fonds internationaux, notamment la Banque mondiale, l’Union européenne ou encore le Programme alimentaire mondial à hauteur de près de 14 millions de dollars (13, 8 millions de dollars). Dans la capitale, face au mécontentement grandissant, la mairie a mis en place des urnes à doléances pour réviser ses listes.
À Tamatave et Fianarantsoa, les trois villes où ce plan d’aide d’urgence a été lancé, la grogne monte chez les ménages qui s’estiment lésés. Les fokontany, administrations de quartier, chargées d’inscrire les bénéficiaires, sont pointées du doigt. Détournements en faveur de familles qui ne correspondent pas aux critères de vulnérabilité, ménages qui ont bénéficié plusieurs fois de cet appui financier… les accusations fusent.
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