« Manque de maturité politique », comme l'ont écrit certains internautes après les annonces en cascade du chef de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et de l'Union pour la nation congolaise (UNC) ? Déception de ne pas voir l'un des deux favoris de l'opposition choisi comme candidat commun ? Stratégie délibérée pour favoriser le pouvoir ? Moins de 24 heures après avoir réussi à s'unir autour d'un homme, l'opposition congolaise a été rattrapée par ses vieux démons de la division.
Du côté de l'UDPS, le revirement de Félix Tshisekedi pourrait bien s'expliquer par sa difficulté à contrôler son propre parti. Selon un membre de l'Eglise, fin connaisseur de la vie politique congolaise, le fils du chef historique de l'opposition « manque de leadership ». Le parti étant plutôt tenu par des cadres plus radicaux, des éléments qui ont immédiatement appelé au rejet du candidat Martin Fayulu, sans même attendre de lire l'accord signé.
L'UNC, pour sa part, a officiellement incriminé le mode de désignation du candidat commun choisi à Genève, et qu’elle avait pourtant accepté avant de connaître l’issue de l’élection. Un vote à deux tours plutôt que la recherche d'un consensus. Ce système aurait faussé le résultat des négociations, selon Vital Kamerhe. Après l'UDPS, l'UNC s'est donc engouffrée dans la brèche, une vieille rivalité opposant son chef à Martin Fayulu.
A 10 jours du début de la campagne présidentielle, et avec ces deux poids lourds en moins, le front commun de l'opposition fait pâle figure. Le pouvoir ne pouvait pas rêver mieux : sur Twitter, la plateforme de soutien au candidat de la majorité, Emmanuel Ramazani Shadary, a immédiatement appelé tous ceux qui ont été déçus par l'opposition congolaise à les rejoindre. Martin Fayulu, de son côté, s'est dit extrêmement choqué. « Quel signal donne-t-on ? », s'est-il interrogé, tout en appelant Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi à revenir à la raison.
Du côté de l'UDPS, le revirement de Félix Tshisekedi pourrait bien s'expliquer par sa difficulté à contrôler son propre parti. Selon un membre de l'Eglise, fin connaisseur de la vie politique congolaise, le fils du chef historique de l'opposition « manque de leadership ». Le parti étant plutôt tenu par des cadres plus radicaux, des éléments qui ont immédiatement appelé au rejet du candidat Martin Fayulu, sans même attendre de lire l'accord signé.
L'UNC, pour sa part, a officiellement incriminé le mode de désignation du candidat commun choisi à Genève, et qu’elle avait pourtant accepté avant de connaître l’issue de l’élection. Un vote à deux tours plutôt que la recherche d'un consensus. Ce système aurait faussé le résultat des négociations, selon Vital Kamerhe. Après l'UDPS, l'UNC s'est donc engouffrée dans la brèche, une vieille rivalité opposant son chef à Martin Fayulu.
A 10 jours du début de la campagne présidentielle, et avec ces deux poids lourds en moins, le front commun de l'opposition fait pâle figure. Le pouvoir ne pouvait pas rêver mieux : sur Twitter, la plateforme de soutien au candidat de la majorité, Emmanuel Ramazani Shadary, a immédiatement appelé tous ceux qui ont été déçus par l'opposition congolaise à les rejoindre. Martin Fayulu, de son côté, s'est dit extrêmement choqué. « Quel signal donne-t-on ? », s'est-il interrogé, tout en appelant Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi à revenir à la raison.
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