Djibo Ka et son parti ont choisi de rejoindre la mouvance présidentielle. Ce mouvement perçu comme de la transhumance vient donc confirmer cette tendance lourde et fondamentale dans la nature de nos élites politiciennes. Mais cela n’enlève en rien au caractère troublant de l'évènement. Autant le moment choisi par le secrétaire général de l’URD nous paraît critique, autant l’appel insistant du bonhomme président nous intrigue car les choses sont telles qu'elles dépassent dans notre entendement un simple coup médiatique ou de voltige politicienne.
Nous nous refusons, en effet, de croire qu'il puisse s'agir là d'une combine pour mettre à la disposition du bonhomme président d'un prétexte commode de se débarrasser de ses non moins incommodants alliés. Quand bien même nous assistons à une répétition de l’histoire, il va de soi que la cour pressante dont Djibo Ka a toujours fait l’objet de la part des divers présidents de la République du Sénégal cache mal une grande estime pour l’homme et une tout aussi grande admiration pour ses qualités. Il est tout de même étrange que ses pires ennemis, une fois élus, en arrivent à effacer aussi vite leur profonde aversion à l’égard de l’homme pour faire appel si instamment à lui.
Ainsi Djibo Ka serait-il cette éternelle mais non moins indispensable roue de secours ? Sauf qu’une roue de secours quelle que soit son utilité peut ne jamais avoir à servir, ce qui est loin d'être le cas de Djibo. Certes, ce sont les circonstances, jamais les élections, qui portent l’homme providentiel au pouvoir. La question, en ce moment, est : Djibo est-il un homme providentiel ? Un homme incompris du bas-peuple ? Le culte du sauveur étant passé de mode, il faut plutôt nous interroger sur qui de Djibo Ka ou de Maky Sall a plus besoin l’un de l’autre ?
Demain il fera jour et nous espérons bien en apprendre davantage du plus célèbre présumé cadavre politique du Sénégal !
Nous nous refusons, en effet, de croire qu'il puisse s'agir là d'une combine pour mettre à la disposition du bonhomme président d'un prétexte commode de se débarrasser de ses non moins incommodants alliés. Quand bien même nous assistons à une répétition de l’histoire, il va de soi que la cour pressante dont Djibo Ka a toujours fait l’objet de la part des divers présidents de la République du Sénégal cache mal une grande estime pour l’homme et une tout aussi grande admiration pour ses qualités. Il est tout de même étrange que ses pires ennemis, une fois élus, en arrivent à effacer aussi vite leur profonde aversion à l’égard de l’homme pour faire appel si instamment à lui.
Ainsi Djibo Ka serait-il cette éternelle mais non moins indispensable roue de secours ? Sauf qu’une roue de secours quelle que soit son utilité peut ne jamais avoir à servir, ce qui est loin d'être le cas de Djibo. Certes, ce sont les circonstances, jamais les élections, qui portent l’homme providentiel au pouvoir. La question, en ce moment, est : Djibo est-il un homme providentiel ? Un homme incompris du bas-peuple ? Le culte du sauveur étant passé de mode, il faut plutôt nous interroger sur qui de Djibo Ka ou de Maky Sall a plus besoin l’un de l’autre ?
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